Visiter Lanzarote en 1 semaine : Que voir & Ou dormir ?

 

 

Voyager à Lanzarote, c’est embrasser en quelques jours un formidable tableau de couleurs, de reliefs et de nuances qui évoquent parfois la planète Mars, tant l’aspect volcanique et désertique y est marqué. Cette île se distingue par une singulière harmonie : des plages translucides bordées de falaises, des villages blancs dont l’architecture traditionnelle se détache sur la roche noire, et une identité culturelle préservée. Découvrir Lanzarote en une semaine, c’est prendre le temps d’explorer ses sites naturels classés, de parcourir des pistes tranquilles à travers champs de lave, de déguster un vin produit sur sol volcanique et de contempler l’héritage artistique de César Manrique qui, depuis plusieurs décennies, façonne le visage visuel de cette île des Canaries. Les températures y demeurent avenantes toute l’année, offrant ainsi la garantie d’un séjour ensoleillé. Voici un itinéraire qui permet de comprendre l’ampleur de ce joyau volcanique, d’une richesse géologique et culturelle incomparable.

Appréhender la singularité volcanique de Lanzarote

Lanzarote se distingue de ses îles voisines par sa configuration entièrement forgée par des éruptions volcaniques survenues il y a plusieurs siècles. Au fil du temps, ces phénomènes ont laissé une empreinte profonde : cratères majestueux, champs de lave désertiques et couleurs terreuses se déclinent dans une palette allant du noir au rouge vif. Située à environ 125 kilomètres des côtes marocaines, l’île fait partie de l’archipel des Canaries, qui, en 2025, rassemble près de deux millions d’habitants sur ses sept îles principales. Lanzarote dispose pour sa part d’une population avoisinant 160 000 habitants, concentrés essentiellement sur la côte est. L’aéroport international d’Arrecife permet des liaisons directes avec de nombreuses grandes villes européennes, ce qui rend l’île très accessible, même pour un court séjour.

Dans beaucoup de récits de voyage, Lanzarote est décrite comme une destination lunaire. Le regard se pose instantanément sur les paysages ocres et noirs. À peine sorti de l’avion, l’arrivée se révèle spectaculaire : températures agréables, luminosité intense et architecture parfaitement intégrée au décor. On y trouve un climat subtropical désertique, avec un ensoleillement important tout au long de l’année et des précipitations faibles. Cela explique en grande partie la rareté de la végétation : seuls quelques palmiers et cactus se dressent çà et là, formant un contraste étonnant avec le minéral omniprésent.

Certains visiteurs choisissent sciemment Lanzarote pour un break hivernal : quand les journées deviennent grises ailleurs en Europe, l’île offre sa douceur. Les mois de janvier et février affichent des températures diurnes oscillant entre 20 et 24°C, tandis qu’en été la moyenne tourne autour de 27 à 29°C. En raison de la brise marine, la sensation de chaleur reste modérée. Par ailleurs, la météorologie clémente facilite largement les excursions, que ce soit pour découvrir les zones volcaniques du sud-ouest ou les plages idylliques dispersées au nord et à l’est.

L’expérience de voyage à Lanzarote repose autant sur ses paysages spectaculaires que sur la richesse de son patrimoine. Dans cette île, il n’est pas rare de croiser des agriculteurs qui cultivent des vignes dans des cratères creusés à même la cendre, de s’étonner devant les vastes étendues de lave durcie, ou de flâner dans des villages qui semblent, à première vue, sortis d’une scène de cinéma. En outre, la préservation du territoire résulte en bonne partie des initiatives de l’artiste César Manrique, qui a œuvré pour concilier développement touristique et respect de la nature. L’une des conséquences majeures de son influence demeure la hauteur limitée des constructions, ce qui garantit une belle cohérence visuelle.

En 2025, la fréquentation touristique de Lanzarote connaît un réel engouement. L’endroit est plébiscité pour son côté “autre planète” et son aura culturelle singulière. Certains savent déjà qu’ils y trouveront des itinéraires de randonnée, des plages idéales pour les sports nautiques et des points de vue inoubliables, comme ceux du parc national de Timanfaya. D’autres viendront y chercher la tranquillité d’un séjour reposant, alternant massages au spa et promenades au grand air. Chacun a sa propre motivation pour découvrir cette île aux multiples facettes.

Pour mieux saisir la singularité volcanique de Lanzarote, il est intéressant d’observer les champs de lave issus des grandes éruptions entre 1730 et 1736. Cette période fut particulièrement destructrice sur le plan agricole, mais a créé par ailleurs de nouvelles terres formant la silhouette de l’île d’aujourd’hui. Sur place, diverses explications géologiques sont fournies dans les centres d’accueil : il est passionnant de réaliser que la coulée de lave la plus vaste, nommée “malpaís”, a englouti autrefois des villages entiers. Le passé tumultueux, intégré à une nature aujourd’hui apaisée, donne aux lieux une dimension presque sacrée.

Voici quelques points clés pour resituer la dimension volcanique de Lanzarote :

• Âge géologique : Les premières éruptions à l’origine de l’île remontent à plus de 15 millions d’années.
• Éruptions majeures : Celles de 1730-1736 ont recouvert près d’un quart de la surface de l’île.
• Climat subdésertique : Très peu de pluie, mais une forte luminosité et un taux d’ensoleillement élevé.
• Relief accidenté : Une centaine de volcans, répartis particulièrement dans la zone du parc national de Timanfaya.

Sur le plan architectural, Lanzarote présente l’avantage d’avoir su préserver un style unifié. Les habitations sont basses, peintes en blanc, avec des volets verts ou bleus. Les murs de pierre volcanique évitent la multiplication de constructions impersonnelles et assurent une cohésion paysagère rarement égalée ailleurs. Le territoire canarien étant administré par l’Espagne, la population locale parle principalement l’espagnol, même s’il est assez courant d’échanger en anglais avec les prestataires touristiques.

Pour se lancer dans l’aventure, il importe de savoir que les routes sont globalement en excellent état. La conduite demeure relativement aisée si l’on fait preuve de vigilance dans les zones de montagne plus sinueuses, ou sur certains sentiers en terre qui conduisent à des recoins moins fréquentés. Il est vivement recommandé de louer une voiture, car un simple séjour d’une semaine à Lanzarote se prête mal à de longs trajets en bus ou en taxi. L’autonomie est un critère précieux pour accéder aux nombreux sites disséminés ici et là sur le territoire.

Sur un plan culturel, la vie locale s’exprime principalement dans les petits villages : marchés traditionnels, processions, fêtes religieuses et artisanat typique. Beaucoup de voyageurs apprécient de rapporter des produits issus de la culture d’aloe vera (une plante abondante dans l’archipel), ou encore des timbales de mojo (sauce épicée), popularisées sur l’ensemble des Canaries. Les danses folkloriques et la musique canarienne sont également mises à l’honneur lors de festivals durant l’année. L’île n’est pas seulement un havre minéral, elle se veut aussi un lieu d’ancrage d’une identité culturelle prégnante.

 

 

Aspect	Spécificité
Relief	Centaines de volcans, champs de lave, cratères
Population	Environ 160 000 habitants en 2025
Climat	Subtropical désertique, vents marins
Architecture	Maisons cubiques blanches, toits plats, volets verts

Plonger dans la singularité volcanique de Lanzarote, c’est prendre conscience de la force tellurique qui anime cette île. Les sols poreux libèrent la chaleur accumulée sous la surface, donnant naissance à des paysages éblouissants. Dès la première journée, en se promenant autour d’éruptions figées, le visiteur comprend que chaque fragment de roche est un vestige témoignant d’une longue histoire commune avec la lave. Et c’est bien là tout l’intérêt de ce premier aperçu : saisir pourquoi Lanzarote possède un cachet si distinctif dans l’archipel.

Le parc national de Timanfaya : un univers minéral unique

Si l’on interroge n’importe quel habitué des Canaries au sujet des merveilles de Lanzarote, le parc national de Timanfaya revient systématiquement comme référence absolue. Déployé sur plus de 50 km², il concentre la plus forte activité volcanique de l’île, incarnant un paysage grandiose, lunaire, voire parfois martien. Les profondes teintes rouges, brunes, noires et orangées colorent des vallées désertiques et accidentées. Cette zone protégée est surnommée les “Montagnes de Feu,” car elle conserve en surface la trace visible des coulées et des cratères formés lors des grandes éruptions du XVIIIe siècle.

Pour beaucoup, s’aventurer à Timanfaya est l’étape incontournable d’une semaine à Lanzarote. L’unique façon de découvrir le cœur du parc consiste à monter à bord d’un bus qui sillonne la route spécialement aménagée. Durant un circuit d’environ une heure, le parcours serpente au milieu de formations rocheuses, de volcans impressionnants et de champs de lave à perte de vue. Les commentaires sont dispensés le plus souvent en espagnol, anglais et allemand, même si, comme le rapportent certains, il n’existe pas systématiquement de version française. Cela n’empêche pas de profiter à plein de l’expérience : il suffit d’ouvrir les yeux et de contempler la splendeur géothermique qui entoure le véhicule.

Juste à la fin de cette excursion en bus, à l’extérieur du centre des visiteurs, des démonstrations sont proposées pour montrer la chaleur toujours présente sous la surface. Un guide verse un seau d’eau dans un trou peu profond, puis, en quelques secondes, l’eau se transforme en geyser de vapeur. De même, il est possible de sentir la chaleur si l’on tient en main des petits cailloux prélevés à faible profondeur. Cette parenthèse, souvent ludique pour les familles, illustre l’intensité de l’activité volcanique encore bien active.

Dans la même zone, se trouve le restaurant panoramique El Diablo, conçu par l’artiste César Manrique. Là, la cuisson des aliments tire parti de la chaleur géothermique. Autrement dit, le poulet grille directement au-dessus d’une source de chaleur naturelle. Il est intéressant de prendre un verre ou un plat dans cet établissement, ne serait-ce que pour profiter de la vue et vivre cette approche insolite.

Pour ceux qui souhaitent aller plus loin dans l’exploration de Timanfaya, plusieurs randonnées guidées sont proposées. On peut notamment évoquer la longue marche de 3 heures avec un guide agréé, qui permet de découvrir de plus près les textures géologiques, d’analyser la composition du sol et d’aborder en détail l’histoire fascinante de ces éruptions. Les participants survolent littéralement l’espace à pied, tant l’impression de dépaysement est forte.

La Montaña Colorada constitue un autre point d’approche pour qui veut randonner autour de Timanfaya. En environ une heure de marche, on fait le tour de ce volcan et l’on admire des formes et des coloris variés. À mi-chemin, se dresse un cratère rouge éclatant, au centre d’une vaste étendue noire. L’ensemble rappelle certains canyons de l’Ouest américain. L’avantage, c’est un sentier accessible à presque tous, y compris ceux qui voyagent avec de jeunes enfants en porte-bébé. En période creuse, le lieu est peu fréquenté, ce qui permet de ressentir encore plus intensément l’atmosphère grandiose.

Un autre itinéraire apprécié est celui du Volcan El Cuervo. Ce site offre l’opportunité de pénétrer dans le cratère et de le contourner. Les promeneurs évoluent au milieu de roches volcaniques de couleur noire, parfois ponctuées de coulées plus anciennes. L’endroit figure parmi les haltes majeures si l’on souhaite varier les perspectives autour de Timanfaya. Le sentier, d’environ 1h30, n’exige qu’une condition physique basique, mais procure un dépaysement garanti.

 

 

Des conseils s’imposent pour tirer le meilleur parti de ce parc national :

• Arriver tôt sur le site afin d’éviter la foule, particulièrement en haute saison
• Prendre de l’eau et de bonnes chaussures si l’on compte faire les randonnées
• Ne pas s’aventurer hors des sentiers balisés, car le terrain peut être instable
• Prévoir un coupe-vent ou un vêtement chaud, car le climat peut changer rapidement

En voiture, il est important de savoir que la visite guidée en bus dans Timanfaya s’effectue depuis la route principale, où est installé un point de contrôle. Il n’est pas possible de circuler librement en véhicule personnel au cœur du parc, précisément pour éviter une érosion excessive et protéger le lieu. C’est pourquoi tant de voyageurs recourent à cette solution “bus officiel,” qui garantit le respect de la réglementation tout en réduisant l’impact environnemental.

Caractéristique	Informations pratiques
Surface	Environ 50 km²
Horaires d’accès	9h30 à 15h45 pour le bus (visite principale)
Tarif indicatif en 2025	22 € par adulte pour la visite en bus
Activités	Randonnées guidées, démonstrations géothermiques, restaurant El Diablo

Cet univers minéral constitue l’un des plus fascinants exemples de préservation géologique, offrant un rappel poignant de la force des éléments. Regarder ces montagnes rouges et noires, c’est plonger dans un passé où la lave dominait les lieux et façonnait chaque relief. Même les petits détails, comme l’égrainement des scories sous les chaussures, soulignent la fragilité de l’écosystème. Timanfaya se vit comme une immersion dans un monde oublié, et pourtant si proche du nôtre.

C’est sans doute cette confrontation entre la rudesse des torrents de feu et la beauté d’un environnement savamment protégé qui fait la renommée du parc, et laisse dans l’esprit des visiteurs l’image impérissable d’une île qui transporte hors du temps. Timanfaya est un must pour quiconque souhaite s’approprier l’âme volcanique de Lanzarote.

Les villages

Au-delà des paysages volcaniques, Lanzarote réserve d’agréables surprises dans ses villages blancs. Ces bourgs, tout de blanc et de verts volets vêtus, se dressent souvent en contrepoint des reliefs sombres, offrant au regard un contraste très photogénique. Ils témoignent d’une vie locale qui s’est développée en s’adaptant aux conditions climatiques et géologiques de l’île. Flâner dans ces petites rues calmes, entourées de bougainvilliers et de palmiers, procure un sentiment de sérénité et d’authenticité.

Le plus connu est probablement Teguise, situé à l’est de l’île. Ancienne capitale de Lanzarote avant Arrecife, Teguise se distingue par son marché dominical, souvent bondé de visiteurs à la recherche de souvenirs ou de produits artisanaux. Les étals y sont nombreux, allant de l’artisanat local jusqu’aux bijoux, en passant par quelques stands alimentaires. Cependant, pour profiter plus paisiblement de l’atmosphère singulière de la ville, mieux vaut y revenir un autre jour, hors jour de marché, afin de se promener dans des ruelles nettement plus calmes.

La Plaza de la Constitución forme le cœur névralgique de Teguise. On y observe l’église Nuestra Señora de Guadalupe, monument du XVe siècle, entourée de bâtisses historiques. Les petits cafés aux alentours invitent à faire une halté, par exemple pour déguster des pâtisseries locales. Les amateurs d’histoire apprécieront les musées consacrés à l’art populaire ou au passé colonial de l’île. Teguise demeure un lieu enchanteur pour s’immerger dans la culture insulaire.

Plus au nord-est se trouve Haría, niché dans la vallée des 1 000 palmiers. Cette oasis de verdure contraste radicalement avec le reste de l’île, plutôt aride, et attire l’attention par son abondance de palmiers. L’atmosphère y est plus fraîche et plus humide, notamment grâce aux alizés qui caressent les crêtes environnantes. Les routes sinueuses menant à Haría proposent des panoramas époustouflants, surtout au lever et au coucher du soleil. Le village possède en outre une très belle place centrale, où se dresse la mairie ; un spot idéal pour faire quelques clichés pittoresques.

Non loin de Timanfaya, au sud-ouest, on trouve Yaiza. Bien que la visite soit rapide, l’endroit dispense une ambiance particulièrement paisible, avec ses ruelles blanches qui se parent doucement de teintes dorées en fin de journée. Une promenade de fin d’après-midi permet d’apercevoir certaines cours intérieures, agrémentées de cactus et de petites fontaines. Yaiza est idéale pour quiconque souhaite ressentir l’âme canarienne, en dehors des circuits les plus courus.

L’attrait principal de ces villages réside dans la simplicité de leur architecture, la douceur de leurs ruelles et l’accueil chaleureux des habitants. Ces lieux de charme donnent un aperçu de la vie quotidienne canarienne, bien différente de la frénésie des stations balnéaires. Il peut être intéressant de se caler sur le rythme local : se réveiller tôt pour faire un tour au marché, puis se mettre à l’abri du soleil durant quelques heures, avant de ressortir plus tard pour déguster un jus d’aloe vera ou un café corsé.

Pour mieux organiser ses excursions vers ces villages, on peut s’aider d’une petite liste :

• Teguise : musée local, marché du dimanche, ruelles historiques
• Haría : vallée verdoyante, association culturelle, maisons d’artistes
• Yaiza : proximité de Timanfaya, ambiance paisible, ruelles fleuries
• San Bartolomé : musées agricoles, point de départ vers la Geria

Par ailleurs, plusieurs événements festifs rythment la vie de ces villages, tels que des processions religieuses ou la célébration de saints patrons. Les occasions de prendre part à ces festivités ne manquent pas au cours de l’année. À Teguise, par exemple, certains jours fériés donnent lieu à des défilés costumés reflétant le passé historique. À Haría, les fins de semaine peuvent accueillir des marchés d’artisanat, où l’on découvre des produits frais, de la céramique, des toiles d’artistes locaux, dans une ambiance détendue.

Le patrimoine architectural de ces lieux préserve l’influence du style traditionnel canarien. Les maisons sont construites sur un ou deux étages, avec de hauts plafonds pour favoriser la circulation de l’air. Les cours intérieures, appelées “patios,” servent parfois à abriter le bétail ou à cultiver quelques plantes aromatiques. La pierre volcanique est présente partout : dans les murets, sur les façades, ou dans les pavages de ruelle. Elle confère une identité forte à l’habitat local.

Village	Caractéristique marquante
Teguise	Ancienne capitale, marché dominical animé
Haría	Vallée des 1 000 palmiers, climat plus frais
Yaiza	Proximité du parc de Timanfaya, charme au coucher du soleil
San Bartolomé	Musée agricole et accès vers la zone viticole

Découvrir ces villages authentiques lors d’un séjour d’une semaine à Lanzarote permet de ne pas se limiter aux seuls paysages volcaniques. Cela révèle l’ancrage humain de l’île, la manière dont une population a su s’adapter à un environnement parfois hostile. Au détour d’une place, on peut croiser un artisan fabricant de paniers en osier, assistant à une démonstration de danses folkloriques, poursuivant ainsi un savoir-faire ancestral. Chacun de ces villages constitue une porte d’entrée vers des coutumes insulaires toujours bien vécues, loin de l’uniformisation qu’on observe parfois dans les destinations trop fréquentées. En un mot, Teguise et ses voisins sont un must pour saisir l’âme de Lanzarote.

 

 

Les plages

Lanzarote n’est pas seulement un royaume minéral dominé par les volcans. Son littoral se compose de plages et de criques plus ou moins sauvages, souvent peu profondes ou nichées au pied de falaises. Que l’on recherche un simple moment de farniente, une baignade rafraîchissante ou une pratique sportive comme le surf, chacun peut s’y retrouver. Le sud-est de l’île est particulièrement connu pour la Playa de Papagayo, considérée par beaucoup comme la plus belle de Lanzarote. Un sable fin et blanc, lové dans un croissant de falaises ocres, donne sur des eaux turquoise qui attirent irrésistiblement à la baignade.

Pour accéder à Papagayo, on emprunte le plus souvent une piste caillouteuse à travers un paysage désertique. Il existe quelques restaurants surplombant la plage, dont le célèbre “El Chiringuito,” où l’on peut déguster une paella ou boire un jus frais face à l’océan. Depuis les sentiers de crête, le panorama est grandiose : en arrière-plan, se dressent des reliefs volcaniques, tandis que la mer scintille de reflets azur. Il est conseillé d’arriver le matin afin d’éviter la foule, surtout en haute saison. Les amateurs de marsouins et dauphins peuvent, depuis le port voisin, réserver une excursion sur un bateau rapide pour tenter d’apercevoir ces animaux en liberté.

Toujours sur la côte est, Puerto del Carmen ou Costa Teguise proposent des plages aménagées et des infrastructures touristiques. Elles conviendront aux voyageurs en quête de facilité, avec transats, restaurants et activités nautiques variées. Toutefois, ceux qui privilégient plus de tranquillité pourront explorer la zone nord, vers Orzola et la Caléton Blanco, une plage quasi déserte de sable blanc et d’eau cristalline. Des murets en pierre permettent de se protéger du vent tout en profitant d’un cadre quasi “bout du monde.”

La partie ouest n’est pas en reste. Famara est le spot de surf par excellence de Lanzarote : un large ruban de sable qui s’étend sous des falaises hautes et imposantes. Les vents y sont souvent soutenus, ce qui fait la joie des surfeurs et kitesurfeurs de tout niveau. Les vagues sont au rendez-vous, surtout de septembre à mars. La plage de Famara se prête également à de longues promenades, pieds nus, où l’on peut observer le ciel changer de couleurs au fil de la journée. C’est un lieu incontournable pour qui aime combiner sport et nature sauvage.

Pour tirer un meilleur parti de ce vaste littoral, voici quelques idées :

• Randonner le long des sentiers côtiers au coucher du soleil, notamment près de Los Hervideros
• Essayer le surf ou la plongée sous-marine à Famara ou Puerto del Carmen
• Pique-niquer sur une crique isolée au nord, comme à Caléton Blanco
• Observer les fonds colorés : avec palmes et tuba dans les eaux claires de Papagayo

Les férus de nature sauvage apprécieront aussi Los Hervideros, un secteur littoral où la lave pétrifiée a créé des grottes et des tunnels. Les vagues s’y engouffrent en se brisant avec fracas, produisant un spectacle sonore et visuel impressionnant. Non loin de là, El Golfo permet de découvrir un lac d’eau verte, la Laguna Verde, serti dans un cratère volcanique. L’ensemble donne une composition esthétique remarquable, associant la couleur verte aux falaises rouges et au sable noir. Le village de pêche avoisinant offre plusieurs restaurants en bord de mer, parfaits pour une pause gourmande de poisson frais.

Le littoral recèle aussi un autre trésor : les salines de Janubio, situées près de Yaiza. Ces salines sont photogéniques, avec leurs bassins carrés de différentes teintes allant du blanc pure au rose pâle. Au coucher du soleil, la clarté oblique vient sublimer ces couleurs. Historiquement, l’extraction du sel représentait une activité économique majeure, mais elle s’est réduite au fil des décennies. Aujourd’hui, le site témoigne surtout d’un savoir-faire local et constitue l’un des plus beaux spots pour observer la fin du jour.

Les plages de Lanzarote sont suffisamment variées pour satisfaire tous les voyageurs, qu’il s’agisse de se détendre ou de s’initier à des sports nautiques. La particularité de ce littoral tient à la rencontre entre l’impétuosité de l’océan Atlantique et la rudesse du sol volcanique. En conséquence, certaines plages peuvent être moins adaptées à la baignade pour les familles avec enfants, à cause du ressac ou des galets. D’autres, au contraire, sont véritablement idylliques sous un soleil quasi permanent. Il ne tient qu’à chacun de composer son itinéraire en fonction de ses préférences.

Plage/Lieu	Spécificité
Playa de Papagayo	Sable blanc, crique turquoise, accès par piste
Famara	Grand spot de surf, panoramas sur falaises
Caléton Blanco	Plage nord, sable blanc quasi désertique
Los Hervideros	Roches volcaniques, vagues spectaculaires

Attardons-nous sur la perspective de se rendre en bateau sur les eaux environnantes. Certains opérateurs proposent des excursions pour observer les dauphins, parfois même les baleines dans les parages. Les sorties durent en général deux ou trois heures, le temps de parcourir un large périmètre marin. Il n’existe aucune garantie d’apercevoir la faune, mais les chances sont raisonnablement élevées selon les saisons. Les plus chanceux racontent avoir vu plusieurs groupes de dauphins sauter près de l’embarcation, moment inoubliable de leur séjour.

En clair, le littoral de Lanzarote, de Papagayo à Famara ou d’Orzola jusqu’à El Golfo, invite à bien plus que le simple balnéaire. Il est le prolongement naturel d’un terroir marqué par le volcanisme, la lumière et le vent. On peut y passer des journées entières à explorer d’ouest en est, en alternant grands espaces et criques confidentielles. Tout cela fait partie intégrante d’une semaine réussie sur cette île fascinante.

 

 

L’héritage de César Manrique

Lanzarote affiche un visage unique au sein des Canaries, en partie grâce au travail visionnaire de César Manrique. Cet artiste local, né en 1919, a contribué à modeler le paysage architectural et environnemental de l’île. À la fois peintre, sculpteur, urbaniste et écologiste, il avait à cœur d’intégrer ses créations dans la roche volcanique, tout en protégeant l’identité sauvage de Lanzarote. Ses réalisations, réparties sur tout le territoire, constituent des étapes phares d’un séjour d’une semaine.

Parmi ses réalisations les plus marquantes, on peut évoquer Jameos del Agua. Situé dans un tunnel de lave formé par l’éruption du volcan de la Corona, cet espace se décline en plusieurs niveaux : un restaurant souterrain, un auditorium pouvant accueillir jusqu’à 600 places, et une piscine turquoise délicatement intégrée dans la caverne. L’ensemble crée une alchimie entre le minéral, l’eau et la lumière, illustrant parfaitement le concept de Manrique qui voulait sublimer la nature plutôt que la transformer radicalement. Même si la baignade est interdite dans la piscine, le simple fait d’admirer ce décor confère une expérience théâtrale. En haute saison, il est conseillé de réserver l’entrée à l’avance, car le site séduit un nombre important de visiteurs.

Autre passage obligé : la Fondation César Manrique, installée dans l’ancienne maison de l’artiste. Celle-ci fut aménagée à même les bulles de lave. Les pièces en sous-sol se sont construites autour de bulles naturelles formées par la lave, donnant au lieu un caractère d’avant-garde. Le visiteur y découvre la philosophie de Manrique, des œuvres d’art, ainsi qu’un aperçu de la manière dont il projetait la cohabitation harmonieuse entre l’homme et son environnement volcanique. Les terrasses et jardins, eux aussi taillés dans la pierre, offrent une vue panoramique sur les coulées de lave qui entourent la propriété.

Le Jardin de Cactus, conçu en 1990, donne également la pleine mesure du génie artistique de Manrique. Aménagé dans une ancienne carrière de pierre volcanique, ce jardin circulaire accueille environ 1 400 variétés de cactus venues du monde entier. Les épines, les fleurs aux couleurs vibrantes et les formes insolites composent une promenade à la fois botanique et esthétique. Le moulin blanc, perché en haut du site, offre un beau point d’observation. De nombreux voyageurs considèrent ce jardin comme l’une des visites les plus plaisantes, surtout pour les amateurs de plantes exotiques.

Manrique a aussi arrangé le Mirador del Río, un point de vue sur l’île voisine de La Graciosa. Perché à plus de 400 mètres d’altitude, ce belvédère vitré offre une vue plongeante sur la mer et sur les côtes découpées. Là encore, la signature de l’artiste se traduit par une intégration subtile dans la falaise, combinant courbes organiques et matériaux locaux. Ce lieu fascine pour ses perspectives, surtout quand le soleil décline à l’horizon.

Voici une liste des sites majeurs associant l’art de Manrique :

• Jameos del Agua : grotte volcanique avec piscine et auditorium
• Fundación César Manrique : ancienne maison-atelier, musée dédié à l’œuvre de l’artiste
• Jardin de Cactus : collection exubérante de cactus, intégrée dans un amphithéâtre minéral
• Mirador del Río : panorama grandiose sur La Graciosa

Bien sûr, le visiteur curieux peut aussi explorer des réalisations moins connues, comme le Museo Lagomar, un complexe sculpté à même la pierre, dans un style un peu plus fantaisiste. Pour un aperçu global, certains pass touristiques incluent plusieurs sites de Manrique, offrant généralement un tarif préférentiel. Il est d’ailleurs possible de réserver une excursion qui combine la visite de la Fondation César Manrique et du Jardin de Cactus.

L’héritage Manrique ne se résume pas à des bâtiments ou des points de vue. Il s’incarne également dans la réglementation que l’artiste a défendue pour préserver l’authenticité de Lanzarote. On lui doit l’interdiction des immeubles élevés ou encore l’usage exclusif du blanc pour les façades, accompagné du vert, bleu ou marron pour les portes et fenêtres. Cette vision a grandement contribué à mettre en avant le paysage naturel, tout en évitant les dégradations liées à un tourisme de masse mal contrôlé. Par ce biais, Lanzarote s’est forgé une image singulière, souvent citée en exemple de développement durable et de respect du patrimoine.

Site	Particularité
Jameos del Agua	Grotte volcanique aménagée, piscine d’un bleu intense
Fondation Manrique	Bulles de lave transformées en pièces, œuvres de l’artiste
Jardin de Cactus	1 400 variétés de cactus, moulin typique, intégration paysagère
Mirador del Río	Vue imprenable sur l’île de La Graciosa, design épuré

On retrouve ainsi la notion de “dialogue entre nature et art”, chère à Manrique, dans chacune de ses créations. Ce monstre sacré de Lanzarote disparut en 1992, mais son empreinte se perçoit encore partout : sculptures dans les ronds-points, peintures murales, ou simples détails architecturaux. Sa démarche a permis à l’île de s’orienter vers un modèle touristique mesuré, où l’impact environnemental reste contenu. S’immerger dans l’univers de Manrique, c’est non seulement apprécier la beauté de ces sites, mais c’est également comprendre la philosophie d’un artiste qui considérait l’île entière comme une œuvre d’art à protéger.

Visiter Lanzarote en 1 semaine sans prendre le temps d’observer l’héritage de ce créateur, ce serait passer à côté d’une des clés de compréhension majeures du territoire. La dimension artistique rehausse la beauté géologique, et vice versa, pour former un ensemble résolument envoûtant.

 

 

Gastronomie et vins

La gastronomie à Lanzarote révèle une facette délicieuse de l’île, trop souvent sous-estimée avant le départ. Pourtant, ce petit coin volcanique recèle des produits étonnants et des spécialités savoureuses. Les traditionnels “papas arrugadas” (pommes de terre ridées) accompagnées de sauce mojo sont emblématiques de la cuisine canarienne. Les papas, cuites dans de l’eau salée jusqu’à former une fine croûte de sel, se savourent généralement avec deux types de sauce : mojo rojo (plus relevé) et mojo verde (plus herbacé). Ces condiments se retrouvent volontiers aux côtés de poissons frais pêchés localement, comme le thon blanc, la dorade ou le vieille roche.

Lors d’un séjour d’une semaine, il est tout à fait envisageable de tester plusieurs restaurants. Certains proposent des mets plutôt internationaux, tandis que d’autres mettent en avant l’identité canarienne. Pour ceux qui séjournent dans le sud près de Playa Papagayo, le “Chiringuito restaurant” surplombant la plage est réputé pour sa paella. Du côté d’El Golfo, “Mar Azul” reçoit d’excellents retours pour ses poissons et fruits de mer, avec vue directe sur l’océan, tandis que “Emmax” à Playa Honda propose surtout des spécialités italiennes soignées. À Teguise, un petit café nommé “Matula’s” séduit par ses pâtisseries originales et son côté chaleureux. Les gourmands apprécieront les fartons, ces mini-bâtonnets briochés sucrés, parfaits avec un chocolat chaud.

Au-delà de la table, la scène gastronomique recèle une autre pépite : les vins de Lanzarote. Dans une île aussi aride, on se demande souvent comment la vigne peut y prospérer. Pourtant, la région de “La Geria” rassemble plusieurs hectares de vignobles, et l’astuce vient du fait que les plantes sont plantées dans des puits creusés dans la cendre volcanique. La pierre en arcs de cercle protège chaque cep du vent, tout en retenant l’humidité. Le résultat est spectaculaire à visiter, et a donné naissance à un vin typé, souvent fruité et minéral.

Les cépages cultivés incluent le Malvasía volcanique, réputé pour son parfum subtil. Beaucoup de bodegas le déclinent en blanc sec, demi-sec ou doux, idéal pour l’apéritif ou les desserts. On trouve aussi du Listán Negro, cépage rouge qui donne un vin léger mais nerveux. Bodega El Rubicon, positionnée dans la Geria, offre une belle expérience d’œnotourisme en organisant des dégustations à un euro le verre. On peut y goûter rouge, rosé, ou blanc, en profitant d’un cadre superbe face aux champs cendrés. L’ambiance est conviviale, et l’impression de savourer un vin “né du volcan” renforce la singularité de l’expérience.

Pour les férus de randonnées, il est proposé des marches guidées au cœur de ces vignobles, combinées à une séance de dégustation. L’occasion d’apprendre comment les agriculteurs, confrontés à un environnement difficile, ont développé une méthode de culture à la fois ingénieuse et esthétique. Les participants circulent au milieu de murets en pierre, contemplent les petites caves troglodytes servant de refuges et découvrent la magie d’une agriculture improbable sur une terre noire et rocailleuse. L’activité est prisée, il est donc fortement conseillé de réserver en amont, particulièrement en période de fréquentation élevée.

En résumé, la gastronomie de Lanzarote réunit plusieurs atouts :

• Produits de la mer : Poissons variés, fruits de mer, crustacés pêchés localement
• AOP canariennes : Moelleux de fromages de chèvre, miel de palmier, sauces mojo
• Patates typiques : Papas arrugadas, spécialités emblématiques des îles Canaries
• Vins volcaniques : Cépages Malvasía, Listán Negro, produits dans La Geria

De nombreux restaurants offrent une terrasse panoramique, situation idéale pour un repas au coucher du soleil. Ceux qui veulent miser sur la tradition se dirigeront vers un “guachinche,” un petit établissement familial parfois improvisé dans un garage ou une annexe, où l’on sert des recettes maisons et un vin artisanal. Bien que plus répandus à Tenerife, on en trouve quelques équivalents à Lanzarote. Autre singularité, la dégustation d’aloe vera sous forme de jus, censé regorger de bienfaits pour la santé et apprécié pour ses propriétés rafraîchissantes dans la chaleur.

Les amateurs de douceurs pourront quant à eux tester les “bienmesabe,” une crème à base d’amande, miel et jaune d’œuf, servie sur des glaces ou gâteaux. À l’heure du petit déjeuner, le “barraquito,” café gourmand agrémenté de lait concentré, de cannelle et de zeste de citron, fait fureur aux Canaries, bien que plus typique de La Palma. Enfin, une pause s’impose parfois pour savourer une “frangollo,” dessert confectionné à partir de semoule de maïs et de lait. Les plus gourmets seront ravis de découvrir cette diversité méconnue, preuve que Lanzarote ne se borne pas à un décor volcanique mais propose aussi un patrimoine culinaire généreux.

Adresse	Spécialité
Chiringuito (Papagayo)	Paella, vue mer
Mar Azul (El Golfo)	Poissons, fruits de mer, sangria
Emmax (Playa Honda)	Pâtes italiennes, desserts maison
Matula’s (Teguise)	Pâtisseries, fartons et ambiance cosy
Bodega El Rubicon (La Geria)	Dégustation de vins, panorama sur vignobles

Difficile donc de ne pas se laisser séduire par les plaisirs de la table quand on voyage à Lanzarote. L’île possède sa propre identité culinaire, oscillant entre terre volcanique et mer Atlantique. Même en une semaine sur place, on peut aisément varier les expériences : un déjeuner dans un village blanc, un dîner romantique près de la côte, une immersion dans une bodega de La Geria. À chaque fois, le visiteur perce une nouvelle strate de culture locale, tout en se délectant d’une cuisine ancrée dans l’histoire et le terroir de cette île pleine de ressources.

Organiser son séjour : hébergements et transports

Pour beaucoup de voyageurs, la réussite d’un périple passe par un choix judicieux d’hébergement et la planification de la mobilité sur place. Lanzarote, relativement petite (60 km de long), se prête aisément à un séjour d’une semaine. Toutefois, il convient de se renseigner sur les spécificités de l’île pour optimiser son planning et éviter les imprévus.

Du côté des logements, on trouve trois grandes stations balnéaires : Costa Teguise, Puerto del Carmen et Playa Blanca. Elles concentrent la majorité de l’offre hôtelière, incluant complexes touristiques, appartements, et une série de clubs tout compris. Cette solution peut convenir à ceux qui apprécient de se détendre en bord de mer et profiter de multiples services. Les stations proposent restaurants, bars, et divertissements variés.

Pour autant, afin de goûter à une ambiance plus locale, il est tout à fait possible de loger dans des villages de l’intérieur ou du nord, comme Haría, Teguise ou encore San Bartolomé. Ces emplacements, parfois à flanc de colline, offrent un cadre plus calme et des hébergements de charme – fincas traditionnelles, petites maisons d’hôtes ou logements troglodytes aménagés. Quiconque recherche la tranquillité et la proximité des sites typiques y trouvera son bonheur.

En 2025, plusieurs plateformes de réservation permettent de comparer aisément les prix et la disponibilité des hébergements. Sur ce site, par exemple, on déniche un large panel d’options, allant de l’hôtel design 5 étoiles jusqu’aux petites maisons labellisées “écotourisme.” Pour ceux qui désirent une expérience insolite, l’offre inclut même des yourtes ou éco-lodges qui accentuent la sensation d’être au cœur d’un espace naturel inclassable.

Certains voyagers optent pour louer plusieurs hébergements s’ils comptent explorer toutes les facettes de l’île. On peut ainsi commencer par quelques jours dans le nord (Haría, Orzola) pour découvrir La Graciosa ou le Jardin de Cactus, puis basculer dans le sud pour rallier Papagayo et Timanfaya. Néanmoins, vu la faible distance entre les points d’intérêt, un point de chute unique situé au centre peut parfaitement convenir : 30 à 40 minutes de route suffisent le plus souvent pour traverser l’île. Un appartement ou une villa à Costa Teguise offre par exemple un compromis intéressant.

En ce qui concerne les transports, la voiture de location représente le moyen le plus pratique de se déplacer rapidement et librement. Les routes de Lanzarote sont de bonne qualité, bien que certaines zones côtières recouvertes de pistes en terre (notamment vers les plages isolées) puissent exiger un petit SUV. Les limitations de vitesse sont assez basses, autour de 50 km/h dans les agglomérations et 80 km/h hors agglomération, avec quelques segments à 100 km/h. Cela incite à une conduite tranquille et à profiter du paysage. Le stationnement est globalement aisé, et les agences de location situées à l’aéroport proposent souvent des véhicules neufs à des tarifs concurrentiels.

Voici quelques conseils pour la location de voiture :

• Privilégier une réservation anticipée pour obtenir un meilleur tarif
• Consulter les conditions d’assurance et éventuelles franchises
• Choisir un véhicule adapté à son programme : berline en usage classique ou SUV pour barouder
• Vérifier l’état général et le kilométrage lors de la prise en main

Les taxis ou les lignes de bus publiques (guaguas) restent bien sûr disponibles, mais ne desservent pas toujours les coins reculés. Pour une liberté complète, mieux vaut disposer d’une voiture, nécessaire aussi pour précisément respecter un rythme plus personnalisé. En ramenant le véhicule directement à l’aéroport, on évite le surcoût d’un transfert individuel. Il est à noter qu’en 2025, le prix du carburant aux Canaries peut être légèrement inférieur à celui de la péninsule ibérique, grâce à une fiscalité avantageuse, ce qui rend les déplacements plus abordables.

Du côté des facteurs saisonniers, la meilleure période pour visiter Lanzarote s’étend d’octobre à juin, avec des températures agréables et une fréquentation modérée. En juillet-août, l’affluence touristique augmente sensiblement, ainsi que les prix de location de voitures et d’hôtels. En hiver, les conditions météorologiques restent douces (20-23°C en journée), mais le vent et les épisodes d’averses peuvent s’intensifier. Dans l’ensemble, c’est une destination accessible tout au long de l’année.

 

 

Option	Avantages	Inconvénients
Station balnéaire	Services complets, plage à proximité	Ambiance plus touristique, moins de calme
Village de l’intérieur	Authenticité, vie locale, tranquillité	Distances plus grandes pour les plages
Location de voiture	Autonomie, accès à tous les sites	Coût supplémentaire, nécessité de conduire
Bus ou taxi	Moins de tracas pour se garer	Lignes limitées, horaires à respecter

Pour compléter le plan de séjour, il peut être utile d’avoir quelques repères où manger dans les stations balnéaires. À Costa Teguise, plusieurs restaurants familiaux côtoient des pizzerias et des bars à cocktails. À Puerto del Carmen, l’avenue principale regorge d’enseignes internationales. À Playa Blanca, on trouve un marché dans la marina Rubicón deux fois par semaine, avec stands de vêtements et produits artisanaux. Tous ces lieux ont l’avantage de se situer à proximité des plages, de sorte qu’on peut facilement alterner journées farniente et excursions découvertes sur l’île.

En somme, un séjour optimal à Lanzarote se construit aisément autour d’un hébergement central, couplé à une voiture de location, permettant d’explorer Timanfaya, les plages, les villages et les sites de César Manrique selon son propre rythme. Les infrastructures sont suffisamment développées pour simplifier les déplacements, dans une ambiance détendue et ensoleillée.

Quoi faire en 7 jours à Lanzarote ?

La variété des activités constitue un atout majeur pour quiconque envisage de visiter Lanzarote en 1 semaine. L’île, dotée d’un relief complexe, d’un climat avantageux et d’un littoral spectaculaire, se prête à la pratique de nombreux loisirs de plein air. Bien au-delà des sites phares, on recense des randonnées sur des sentiers volcaniques, des croisières vers l’île voisine de La Graciosa ou encore des sessions de surf dans les vagues de l’Atlantique.

Commençons par les amateurs de marche. Déjà mentionnées, les randonnées autour de Timanfaya (Montaña Colorada, Volcan El Cuervo) donnent un premier aperçu saisissant. Pour les plus aventureux, la montée du volcan La Corona au nord est un incontournable : départ depuis le village de Ye, un chemin vous emmène en 30 minutes environ jusqu’au cratère du volcan. Au sommet, la vue s’étend sur toute la côte nord et sur l’île de La Graciosa, quand le temps est dégagé. Le sentier est relativement accessible, mais présente quelques passages pentus. Il est conseillé de partir tôt le matin pour éviter la chaleur et pour bénéficier d’une meilleure lumière.

En poursuivant vers le littoral nord, on aborde la possibilité de se rendre sur La Graciosa. Cette petite île, accessible en ferry depuis Orzola (environ 25 à 30 minutes de traversée), offre des plages cartes postales, des pistes de sable et un calme absolu. Les véhicules y sont quasiment inexistants, sauf quelques 4×4, ce qui favorise la pratique du vélo ou de la marche. Les voyageurs choisissent parfois d’y passer une journée complète, alternant baignade, promenade vers la Playa de las Conchas et déjeuner dans l’unique village de Caleta de Sebo. On trouve également des excursions en catamaran qui longent les criques de La Graciosa, pour nager et prendre un bain de soleil loin de la foule.

Pour ceux qui préfèrent la mer et ses divertissements, de multiples options existent. La plongée sous-marine se révèle particulièrement satisfaisante à Lanzarote, grâce aux eaux limpides et à certains spots aménagés comme le musée sous-marin (créé par l’artiste Jason deCaires Taylor). Les sculptures immergées ont pour vocation de favoriser la biodiversité marine. Les clubs de plongée, souvent basés à Puerto del Carmen ou Playa Blanca, proposent des baptêmes ou des plongées à l’attention des plongeurs confirmés. Les amateurs de snorkeling trouveront aussi leur bonheur sur des fonds rocheux riches en poissons-papillons et en rascasses.

Quant au surf, Famara demeure l’adresse de référence, avec des écoles qui initient les débutants ou accompagnent les surfeurs expérimentés. Les spots évoluent selon les marées et les conditions météorologiques, mais la longue plage de Famara offre une marge de progression confortable. Les plus experts tenteront plutôt les sessions sur la côte nord, où les vagues se veulent plus conséquentes. Quelques écoles proposent également du stand-up paddle ou du kitesurf, profitant de la régularité du vent.

En parlant de vent, Lanzarote s’avère également un bon terrain pour le parapente ou le deltaplane, même si ces disciplines restent plus confidentielles. Les grands massifs volcaniques et les falaises du nord créent des thermiques propices au vol libre lorsqu’ils sont correctement exploités. Cela reste toutefois une activité de niche, réservée aux plus initiés, qui pourront apprécier des vues plongeantes sur l’océan et la géologie torturée de l’île.

Poursuivons avec les excursions en bateau destinées à l’observation de la faune marine. Comme évoqué précédemment, des dauphins et parfois des baleines pilotes séjournent dans ces eaux atlantiques. Rien de garanti, mais la probabilité d’en apercevoir est loin d’être négligeable, surtout si l’on choisit une sortie matinale ou en fin d’après-midi. Les opérateurs locaux, conscients de l’enjeu écologique, veillent à adopter une approche respectueuse pour ne pas perturber les animaux. Il s’agit là d’un moment fort, nourrissant bien souvent les souvenirs maritimes d’un séjour à Lanzarote.

Voici en synthèse quelques activités qui peuvent compléter le programme :

• Randonnée volcanique : Montaña Blanca, Montaña Negra, caldeira de La Corona
• Excursion à La Graciosa : itinéraire vélo, croisière en catamaran, plages sauvages
• Plongée : découverte du musée subaquatique, exploration de falaises sous-marines
• Surf ou kitesurf : Famara, côte nord, écoles spécialisées
• Observation de dauphins : sortie « whale-watching » au large

Un autre point susceptible d’intéresser les sportifs est la possibilité de pratiquer le cyclisme. Les reliefs et le climat sec se prêtent au vélo de route ou au VTT. Certes, les pentes peuvent être exigeantes, mais la récompense visuelle est de taille. De nombreux amateurs de triathlon s’entraînent à Lanzarote, réputée pour son Ironman assez difficile. Les voies routières sont bien entretenues, et l’on croise régulièrement des cyclistes sur les routes bordant les volcans. Il est recommandé de bien gérer son hydratation, surtout en période estivale, car le soleil tape fort en milieu de journée.

Loisir	Lieu principal	Niveau requis
Randonnée volcanique	Timanfaya, La Corona	Débutant à confirmé
Plongée sous-marine	Puerto del Carmen, Playa Blanca	Débutant (baptême) à expert
Surf / Kite	Famara, côte nord	École pour tous niveaux
Excursion à La Graciosa	Ferry depuis Orzola	Familial, libre
Observation de dauphins	Au large de Puerto del Carmen	Tout public

Si certaines activités exigent un budget dédié (plongée, excursions en bateau), d’autres demeurent gratuites, comme la marche ou l’exploration libre des plages. On peut aisément ponctuer la semaine entre visite des incontournables (Timanfaya, villages, sites Manrique), détente au soleil et découverte d’une passion nouvelle, qu’il s’agisse du surf ou de la dégustation de vins. Les vacanciers accompagnés d’enfants ou de proches moins sportifs ont de quoi s’occuper également, car l’île propose autant de moments tranquilles que d’aventures palpitantes.

Il existe, pour finir, des sorties organisées permettant de combiner plusieurs activités. Par exemple, une excursion d’une journée peut inclure la découverte du parc national de Timanfaya le matin, un arrêt aux salines de Janubio, puis une séance de dégustation dans La Geria, enfin un passage à El Golfo pour le coucher du soleil. Cette formule s’avère pratique pour celles et ceux qui ne veulent pas conduire ou préfèrent la convivialité d’un groupe guidé. Les guides locaux fournissent souvent une multitude d’anecdotes sur la faune, la flore et l’histoire de l’île, ce qui enrichit la compréhension du lieu.

En définitive, Lanzarote se positionne comme un terrain de jeu idéal pour tous types de voyageurs. Qu’on ait la bougeotte ou l’envie de se poser dans un cadre volcanique insolite, chacun peut structurer son séjour autour d’activités adaptées. Dans ce contexte, une semaine peut sembler courte pour tout expérimenter, tant la palette de plaisirs est vaste. C’est sans doute la meilleure raison de revenir un jour goûter à cette autre facette, faite de défis sportifs, de panoramas uniques et d’instants inoubliables, dans cet archipel qui n’a pas fini de surprendre.

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