Ouais, je sais ce que vous pensez : “Encore un article sur Santorin, on connait la chanson!”. Mais attendez deux secondes avant de fuir en courant vers votre dose quotidienne de photos de chatons mignons… Parce que les gars, Santorin, ce n’est pas que couchers de soleil romantiques et maisons blanches à en faire pâlir un esquimau. Même si on ne va pas se mentir, c’est déjà pas mal.
Préparez-vous à vivre Santorin différemment, à vous égarer hors des sentiers battus et des hordes de touristes en selfie stick pour découvrir une île authentique, vibrante et pleine de surprises.
Des criques secrètes aux villages perdus, en passant par les plats locaux qui vont vous donner envie d’abandonner votre régime, je vous concocte l’itinéraire parfait pour 4 jours de folie grecque.
Jour 1 : Oia, l’incontournable séductrice
Dès votre arrivée sur l’île, cap sur Oia, ce village immaculé perché sur les falaises. Imaginez-vous, fraîchement débarqués, les yeux écarquillés devant ce panorama à couper le souffle. La Main Street vous tend les bras, véritable catwalk de l’architecture cycladique. Flânez dans ses ruelles tortueuses, laissez-vous happer par le charme des boutiques nichées dans les cavernes, et succombez à la tentation d’un selfie devant ces fameux dômes bleus.
Mais attention, ne vous y trompez pas ! Oia n’est pas qu’une belle endormie. Elle cache en son sein un trésor insoupçonné : Ammoudi Bay. Osez la descente vertigineuse des 280 marches (oui, on les a comptées pour vous) et découvrez ce petit port de pêche pittoresque. L’eau cristalline vous fait de l’œil ? Cédez à l’appel de la baignade, mais gare aux rochers glissants !
Pour clôturer cette première journée en beauté, rendez-vous au château Saint Nicolas pour le sunset. Arrivez en avance, armez-vous de patience, et préparez-vous à un spectacle grandiose. Le soleil qui plonge dans la Caldeira, embrasant le ciel de mille nuances, c’est le genre de moment qui vous fait oublier instantanément le prix exorbitant de votre cocktail.
Jour 2 : Imerovigli et Fira, un duo de choc
L’aube pointe à peine son nez que déjà vous êtes sur le pied de guerre. Direction Imerovigli, le village perché sur les plus hautes falaises de l’île. Ici, le luxe se fait discret, presque pudique. Les suites avec jacuzzi privé offrent une vue imprenable sur la Caldeira. C’est le moment idéal pour se la jouer star de cinéma et siroter son café matinal les pieds dans l’eau bouillonnante.
Mais ne vous endormez pas sur vos lauriers ! Skaros Rock vous attend. Cette excroissance rocheuse, vestige d’un ancien château, mérite amplement l’ascension. En chemin, vous croiserez une chapelle au dôme bleu qui semble défier les lois de la gravité. Un conseil ? Évitez les jours de grand vent, à moins que vous ne rêviez de vous prendre pour Mary Poppins.
L’après-midi venu, cap sur Firostefani et Fira. Si la première vous charmera par son calme olympien, la seconde vous plongera dans une ambiance plus… disons, animée. Fira, c’est un peu le Times Square de Santorin. Bruyante, bondée, mais incontournable. Perdez-vous dans ses ruelles commerçantes, faites le plein de souvenirs kitsch, et profitez-en pour déguster un gyros chez Lucky’s Souvlakis. C’est peut-être le meilleur de l’île, et certainement le moins cher !
Jour 3 : Au cœur de l’authenticité santorienne
Aujourd’hui, on délaisse les sentiers battus pour s’aventurer dans l’âme profonde de Santorin. Premier arrêt : Pyrgos. Ce village perché, ancienne capitale de l’île, vous transportera dans un autre temps. Ses ruelles sinueuses, ses églises byzantines et les ruines du château Kasteli vous offriront un voyage dans le passé. N’hésitez pas à vous perdre, c’est souvent là qu’on fait les plus belles découvertes.
Ensuite, direction Megalochori. Ce petit bijou méconnu vous séduira par sa place centrale, véritable théâtre à ciel ouvert de la vie locale. Cherchez l’église Agios Nikolaos et son fameux « cœur de Santorin ». La vue y est, paraît-il, à tomber. Mais chut, c’est un secret bien gardé !
L’après-midi sera consacrée à Akrotiri. Ce site archéologique, souvent surnommé la « Pompéi grecque », vous plongera dans les entrailles d’une cité ensevelie sous les cendres il y a plus de 3600 ans. C’est fascinant, mais attention, ça peut vite devenir barbant si vous n’êtes pas féru d’histoire. Dans ce cas, contentez-vous d’admirer le panorama depuis le phare d’Akrotiri, c’est tout aussi impressionnant et nettement moins poussiéreux.
Pour finir la journée en beauté, faites un crochet par le Swing View of Caldera. Cette balançoire accrochée à un arbre, face à la mer, est le spot Instagram par excellence. Préparez votre plus beau sourire, vous allez faire des envieux !
Jour 4 : Emporio et plages, le grand final
Pour votre dernière journée, commencez en beauté avec Emporio. Ce village, souvent négligé par les touristes pressés, est un véritable trésor caché. Ses ruelles blanches immaculées, ses passages voûtés et ses églises byzantines en font un terrain de jeu idéal pour les photographes en herbe. N’hésitez pas à vous perdre, c’est souvent là que se cachent les plus belles surprises.
L’après-midi sera consacrée aux plages. Santorin n’est certes pas connue pour ses étendues de sable fin, mais ses plages atypiques valent le détour. Commencez par la Red Beach, près d’Akrotiri. Ses falaises rouges contrastant avec l’eau turquoise offrent un spectacle saisissant. Attention toutefois, l’accès est un peu périlleux, mieux vaut être bien chaussé !
Enchaînez avec la White Beach, accessible uniquement en bateau. Moins fréquentée que sa cousine rouge, elle offre un cadre plus intimiste pour une baignade tranquille.
Terminez votre tour des plages par Kamari ou Perissa. Ces longues étendues de sable noir, bordées de tavernes et de bars, sont parfaites pour se détendre et profiter des derniers rayons du soleil grec. Et si vous avez encore de l’énergie, pourquoi ne pas tenter une session de plongée sous-marine ? Les fonds marins de Santorin recèlent des trésors insoupçonnés.
Pour votre dernière soirée, offrez-vous un dîner romantique avec vue sur la Caldeira. Le restaurant Oia Gefsis à Oia ou le Confetti Dessert Boutique à Imerovigli sauront combler vos papilles tout en régalant vos yeux. Et n’oubliez pas de lever votre verre de vin local au coucher du soleil, ultime clin d’œil à cette île qui vous aura tant donné en si peu de temps. Et si vous n’êtes que 3 jours à Santorin, par ici pour découvrir ce qu’il faut voir !
Mon expérience pour bien visiter Santorin en 4 jours : récit d’une odyssée cycladique
Car voyez-vous, Santorin se déguste comme un bon vin : avec patience, curiosité et une pointe d’audace.
Jour 1 : L’arrivée et la découverte d’Oia, un choc esthétique
Débarqué sur le tarmac de l’aéroport de Santorin, j’ai immédiatement ressenti cette atmosphère particulière, ce mélange de chaleur méditerranéenne et de brise marine. Direction Oia, sac sur le dos et appareil photo en bandoulière.
Le premier choc fut visuel. Ces maisons blanches semblant jaillir de la roche volcanique, ces dômes bleus se découpant sur un ciel d’azur… J’ai eu l’impression de plonger dans une carte postale en 3D. Mais attention, ne vous y trompez pas : Oia n’est pas qu’un joli décor. C’est une ville vivante, vibrante, qui mérite qu’on s’y attarde.
J’ai arpenté la Main Street, me faufilant entre les boutiques chics et les tavernes accueillantes. Un conseil : évitez les heures les plus chaudes de la journée, sauf si vous aimez transpirer comme dans un sauna en plein air.
Le clou du spectacle fut sans conteste le coucher de soleil depuis les ruines du château Saint Nicolas. Arrivé une bonne heure à l’avance (on ne plaisante pas avec le timing ici), j’ai pu m’offrir une place de choix pour admirer ce spectacle céleste. Le soleil plongeant dans la mer, embrasant le ciel de mille nuances… Un moment d’éternité qui valait bien la cohue et les bousculades.
Jour 2 : Imerovigli et Fira, entre luxe discret et effervescence touristique
Au petit matin, j’ai pris la route pour Imerovigli. Ce village perché offre une vue imprenable sur la Caldeira. J’ai eu la chance de séjourner dans une suite avec jacuzzi privatif. Croyez-moi, se prélasser dans l’eau bouillonnante face à ce panorama, c’est le genre d’expérience qui vous fait oublier instantanément le prix exorbitant de la chambre.
L’après-midi fut consacrée à l’exploration de Fira. Quelle différence avec le calme d’Imerovigli ! Fira, c’est l’effervescence, le brouhaha, les ruelles commerçantes où se pressent les touristes. J’ai déambulé dans ce labyrinthe animé, m’arrêtant ici pour déguster un gyros (chez Lucky’s Souvlakis, une institution locale), là pour marchander quelques souvenirs.
La journée s’est terminée par un dîner dans un restaurant avec vue sur la Caldeira. Le spectacle des lumières de la ville se reflétant dans les eaux sombres de la mer Égée vaut tous les feux d’artifice du monde.
Jour 3 : Plongée dans l’authenticité avec Pyrgos et Akrotiri
Ce troisième jour fut placé sous le signe de l’authenticité. Direction Pyrgos, l’ancienne capitale de l’île. Loin de l’agitation touristique, ce village perché m’a offert une plongée dans la Grèce traditionnelle. J’ai arpenté ses ruelles escarpées, admiré ses églises byzantines, et même poussé jusqu’aux ruines du château Kasteli. Le panorama depuis le sommet vaut largement l’effort de l’ascension.
L’après-midi, cap sur Akrotiri et son site archéologique. Surnommée la « Pompéi grecque », cette cité antique ensevelie sous les cendres m’a transporté 3600 ans en arrière. C’est fascinant de voir à quel point la vie s’est figée en un instant. Un conseil : si vous n’êtes pas féru d’histoire, optez plutôt pour une visite guidée. Ça rend l’expérience beaucoup plus vivante et compréhensible.
La journée s’est terminée par un sunset depuis le phare d’Akrotiri. Moins connu que celui d’Oia, il offre pourtant un spectacle tout aussi saisissant, dans une ambiance plus intime.
Jour 4 : Emporio et plages, le grand final
Pour ce dernier jour, j’ai commencé par explorer Emporio. Ce village souvent négligé par les touristes m’a offert mes plus belles photos du séjour. Ses ruelles blanches immaculées, ses passages voûtés, ses églises byzantines… C’est un véritable terrain de jeu pour les amateurs de photographie.
L’après-midi fut consacré aux plages. J’ai commencé par la Red Beach, près d’Akrotiri. Le contraste entre ses falaises rouges et l’eau turquoise est saisissant. Attention toutefois, l’accès est un peu périlleux. Mieux vaut être bien chaussé !
J’ai terminé par Kamari, une longue plage de sable noir bordée de tavernes et de bars. L’ambiance y est plus décontractée, plus « vacances ». C’était l’endroit parfait pour digérer toutes les émotions de ce séjour intense.
Pour ma dernière soirée, je me suis offert un dîner romantique avec vue sur la Caldeira. Un dernier verre de vin local, un dernier coucher de soleil… Et déjà, il était temps de faire mes valises, la tête pleine de souvenirs et le cœur gros de devoir quitter ce petit coin de paradis.
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