Les meilleures destinations où partir en Van en Europe

 

Partir en van est devenu l’un des modes de voyage les plus populaires et les plus inspirants de ces dernières années. En 2025, l’engouement ne faiblit pas : les réseaux sociaux, les récits d’aventuriers et le bouche-à-oreille ont fait exploser la “vanlife” dans toute l’Europe. Des plages basques aux forêts d’Europe du Nord, en passant par les villages reculés de France, cette liberté de mouvement séduit autant les amateurs de grands espaces que les passionnés d’escapades culturelles. Tout au long de ces lignes, vous découvrirez l’histoire, les motivations et les règles essentielles pour un périple réussi sur les routes européennes.

De l’engouement pour la vanlife en 2025

L’idée de partir sur les routes à bord d’un véhicule aménagé n’a rien de nouveau. Les premiers camping-cars de série ont fait leur apparition à la fin des années 50, et de nombreuses générations de voyageurs ont depuis adopté ce mode de vie itinérant. On les appelait autrefois camping-caristes, puis, plus récemment, le terme “vanlifers” est venu décrire une philosophie de voyage plus nomade encore. L’importance accordée à la liberté et à la souplesse d’itinéraire constitue la clé de leur aventure.

Les statistiques montrent l’ampleur de ce phénomène : en explorant Instagram, on découvre qu’un grand nombre de publications sont associées au hashtag #vanlife. À la fin de l’année 2024, ce chiffre frôlait déjà les 17 millions de posts, et, à l’aube de 2025, la tendance se poursuit avec encore plus de passionnés partageant leurs paysages et astuces. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette envolée : la recherche d’authenticité, l’envie de ralentir le rythme, mais aussi l’aisance grandissante pour aménager un fourgon grâce à des entreprises spécialisées.

Si l’expression vanlife est relativement récente, la communauté qui la représente est variée. Certains voyageurs louent ponctuellement un véhicule, tandis que d’autres sont propriétaires et ne rêvent que de le personnaliser davantage. Dans tous les cas, le goût de l’aventure et l’attrait d’une plus grande autonomie sont cités en tête des motivations. D’après un sondage relayé par le Guide du Routard, 84 % des personnes en camping-car ou en van soulignent la flexibilité de ce mode de voyage, et 44 % recherchent l’adrénaline et l’inattendu qui l’accompagnent.

Pour explorer cet univers plus en détail, il est intéressant de noter que 40 % des adeptes partent plus de cinq fois par an. Autrement dit, beaucoup prennent la route dès qu’ils en ont l’occasion. 72 % possèdent leur propre véhicule ou leur van aménagé, ce qui leur laisse une large marge de manœuvre pour améliorer leur maison sur roues. Enfin, 74 % d’entre eux privilégient des périples de plus d’une semaine, animés par le désir d’explorer chaque recoin d’une région. On le voit, l’image du voyage itinérant se rapproche moins de la simple vacance et davantage d’une philosophie.

Un sujet amuse souvent la communauté : l’épineuse question de l’équipement sanitaire. Les vans ne sont pas tous dotés de toilettes intégrées. Certains voyageurs se reposent donc sur les installations publiques ou la nature elle-même. Sur son site, Wikicampers propose même un “Guide parfait du pipi-caca des parfaits voyageurs” pour aborder ce sujet sensible avec humour. L’esprit d’entraide et de partage d’expériences se retrouve également dans de nombreux forums et communautés en ligne.

• Un héritage historique : les camping-cars existent depuis les années 50.
• Un style de vie : le van aménagé est idéal pour vivre son aventure au jour le jour.
• Une communauté unie : entre conseils d’aménagement et astuce sanitaire, l’entre-aide est reine.

La tendance moteur de la start-up nation

L’expansion rapide de la #vanlife est parfois associée à la culture start-up, qui valorise la mobilité, la flexibilité et le nomadisme digital. Nombre d’entreprises en ligne voient le jour, proposant des locations de vans aménagés de toutes tailles, ainsi que des plateformes pour réserver des emplacements hors des sentiers battus. En 2025, cette effervescence se concrétise par toujours plus d’applications dédiées à la vanlife. Repérer un bon spot, échanger avec d’autres voyageurs ou trouver un réparateur à la dernière minute : tout se fait désormais en quelques clics. Cette facilité technique encourage davantage de personnes à franchir le pas.

Les blogueurs et influenceurs, de leur côté, continuent de nourrir l’engouement. Des récits de road-trip tonitruants apparaissent régulièrement sur les réseaux sociaux, offrant une vitrine captivante de la vie sur la route. Ces témoignages sont souvent agrémentés de photos spectaculaires : coucher de soleil sur la plage, petit déjeuner face à la montagne, café fumant devant un lac glacé… Les images laissent rêveur et suscitent un désir d’aventure. Toutefois, il faut garder en tête que ces parcours se préparent un minimum : entre l’entretien du van, la recherche des points d’eau et la connaissance de la réglementation, la vanlife demande un brin d’anticipation et de pragmatisme.

Dans la prochaine section, on plongera plus spécifiquement dans les règles et us à respecter pour un périple en van réussi.

 

 

Définir son profil de voyageur itinérant

Se lancer dans la vanlife implique de clarifier son profil : est-on prêt pour des étapes improvisées ou préfère-t-on planifier chaque arrêt ? L’enquête menée auprès de la communauté du Guide du Routard montre déjà que la majorité des adeptes de la vanlife sont bien organisés. Au fil des voyages, la méthode se peaufine, et l’équipement du véhicule aussi. Certains investissent dans une kitchenette, ajoutent un toit ouvrant, tandis que d’autres se contentent d’un matelas confortable et d’un réchaud portable.

Dans tous les cas, la possession d’un van ou camping-car offre une totale autonomie. L’aménagement intérieur devient un terrain d’expérimentation : rangements astucieux, petite douche intégrée, panneaux solaires… L’objectif demeure de gagner de l’espace ou de l’énergie. Pour ceux qui ne souhaitent pas acheter un véhicule, la location peut être intéressante. 

Qu’on soit adepte des haltes en pleine nature ou qu’on préfère les aires de camping équipées, la question sensible reste le confort. Si un quart seulement des “vanlifers” cite ce critère comme essentiel, le fait d’adapter le voyage à sa réalité demeure essentiel. Voyager en van ne signifie pas forcément renoncer à tout agrément. De plus en plus de campings proposent aujourd’hui des aires spécifiques pour les camping-cars, en plus de l’électricité et de divers services. Et dans les régions touristiques, on trouve souvent des points d’accueil municipaux, voire des fermes prêtes à accueillir quelques véhicules pour la nuit.

• Propriétaire ou locataire ? Chaque choix implique un budget et un engagement différent.
• Niveau de confort : il varie fortement selon les aménagements et les infrastructures.
• Type de route : certains préfèrent les chemins côtiers, d’autres les routes de montagne.

Que l’on voyage seul, en couple ou en famille, la configuration du van peut changer. Les familles numerosas misent sur des véhicules plus spacieux, avec lits superposés ou banquettes convertibles, alors que les couples privilégient le côté compact pour mieux s’infiltrer dans les endroits reculés. Dans tous les cas, une petite check-list s’avère indispensable : vérifier l’état mécanique du van, s’équiper d’outils de réparation, prévoir le ravitaillement en eau et de la nourriture non périssable. La spontanéité a ses limites : quelques précautions de base facilitent grandement la route.

Les haltes improvisées et le camping sauvage

L’un des grands plaisirs du voyage en van consiste à s’arrêter là où le cœur nous en dit. Mais cette liberté a un cadre. La réglementation française, définie par l’article R111-32 du décret n° 2015-1783, prévoit que le camping sauvage est autorisé en dehors des voies publiques et à condition d’avoir l’accord du propriétaire du terrain. Attention toutefois, camper sur le rivage à moins de 500 m d’un monument historique ou dans une réserve naturelle est proscrit.

Dans certaines régions, on croise des panneaux signalant explicitement l’interdiction de camper. Les parcs nationaux et les zones protégées possèdent souvent des règles particulières à connaître avant de s’y aventurer. Plusieurs sites spécialisés, comme Le Camping Sauvage ou Wikicampers, recensent les réglementations et partagent des conseils pour minimiser son impact sur l’environnement. Faire la vaisselle avec des produits biodégradables et respecter la faune locale en évitant les feux sauvages sont autant de gestes importants pour pérenniser la vanlife au fil du temps.

Faire escale dans la nature implique donc de se renseigner en amont. Certains voyageurs préfèrent recourir aux applications communautaires qui identifient des spots où stationner en toute légalité. Entre passionnés, on se transmet l’information nécessaire : beauté du site, accessibilité, risques éventuels. Ainsi, même si l’objectif est de s’évader des sentiers battus, une préparation minimale offre la sérénité pour profiter pleinement.

Pour s’ouvrir à d’autres horizons, nombre de baroudeurs en van envisagent aussi des escapades dans des pays voisins. La flexibilité reste le maître-mot : on peut filer en Espagne ou au Portugal pour profiter d’étendues océanes, ou s’orienter vers l’Italie et la Croatie à la recherche de villages pittoresques. Avec les incertitudes liées aux réglementations changeantes, mieux vaut toujours consulter les règles locales avant de s’installer quelque part.

 

 

Les destinations phares en France pour un voyage en van

Si la France recèle une multitude de régions pour un road-trip, certaines destinations s’imposent d’elles-mêmes. Lorsqu’on interroge la communauté des camping-caristes et vanlifers, le Val de Loire arrive souvent en tête. Entre les châteaux majestueux et les jardins à couper le souffle, faire halte dans les départements du Loir-et-Cher et de l’Indre-et-Loire éveille la curiosité. Chambord, Chenonceau, Villandry : chaque château présente un caractère unique, et les rives de la Loire sont un spot idéal pour un bivouac au petit matin, si toutefois la réglementation y est respectée.

Autre lieu emblématique : la Normandie. Connue pour ses plages du Débarquement et ses falaises, cette région séduit aussi par ses petites cités balnéaires chics ou son littoral plus sauvage. Alors que Deauville et Honfleur sont prisées en haute saison, le Cotentin offre des panoramas bucoliques aux amateurs de calme. Ici, on peut rouler de phare en phare, s’arrêter le long de la Manche lorsqu’on trouve un petit coin discret. Les adeptes d’huîtres et de fruits de mer y trouveront leur bonheur.

• Val de Loire : immersion dans l’histoire à travers ses châteaux.
• Normandie : entre stations balnéaires et recoins paisibles.
• Cotentin : l’authenticité d’un littoral discret et sauvage.

Pour d’autres, le Sud-Ouest de la France représente un itinéraire plus dépaysant. Les Landes et le Pays basque résonnent comme un appel à la mer et à la nature. Plages de surf, forêts de pins, petits villages de charme (Espelette, Ainhoa), tout concourt à offrir des sensations variées. Souvent, il suffit de sillonner les routes secondaires pour trouver un lac paisible où poser le van pour la nuit. Si l’on recherche quelque chose de plus organisé, on peut consulter Vanlife Mag, Lonely Planet ou encore Ma Famille en van, qui regorgent de recommandations pratiques.

La Bretagne, un incontournable

Impossible de citer les grandes régions françaises propices à la vanlife sans parler de la Bretagne. Ce territoire a de quoi surprendre : la Côte de Granit Rose, avec ses rochers aux formes parfois insolites, attire toujours les amoureux de paysages marins. Le Finistère, plus à l’ouest, propose des plages encore plus sauvages, idéales pour des sessions de surf ou des balades au lever du jour. À l’intérieur des terres, la forêt de Brocéliande est chargée de récits légendaires, alors que les Monts d’Arrée offrent de belles randonnées dans un décor vallonné.

Le littoral sud de la Bretagne recèle également de joyaux, à l’image du Golfe du Morbihan et de la presqu’île de Quiberon. Les couchers de soleil y sont grandioses, et les stations balnéaires moins bondées hors saison. En 2025, on y voit surgir un nombre croissant de vans, preuve que l’attrait pour cette région se maintient. 

On retrouve en Bretagne ces mêmes enjeux liés au stationnement : privilégier les aires communales et respecter les habitants font partie des bases du vanlifer averti. Les vieux ports et les chapelles bretonnes, disséminés un peu partout, valent le détour. Certains voyageurs relatent avoir posé leur van sur une ancienne jetée aménagée : le paysage, notamment si le phare est au loin, offre une atmosphère apaisante.

 

 

Les routes alpines et les plaisirs de la montagne

Cap au sud-est : Les Alpes demeurent un terrain de jeu grandiose pour ceux qui apprécient les panoramas de haute montagne. Les lacs cristallins, à l’image du lac d’Annecy ou du lac du Bourget, attirent de nombreux vans durant la saison estivale. Certains choisissent d’y venir en basse saison, lorsque la fréquentation est plus faible et que les passages en voiture restent aisés. L’accès à certains cols alpins se révèle toutefois délicat, surtout pour les vans un peu plus lourds : il convient de s’informer sur l’état des routes.

Les amateurs de randonnées en profitent également pour gravir quelques sommets ou arpenter les sentiers à flanc de montagne. Le soir venu, installer son véhicule dans un espace prévu à cet effet est important pour préserver l’écosystème. Plusieurs sites, parmi lesquels Le Camping Sauvage ou Wikicampers, listent des emplacements autorisés proches de chemins de randonnée. Dans les Alpes, on valorise plus que jamais la propreté des lieux et la discrétion des voyageurs, afin de prolonger la cohabitation harmonieuse.

Un voyage ressourçant

La montagne invite souvent à se déconnecter. Loin du tumulte des villes, le temps suspend son cours au milieu des cimes. On peut se lever avant l’aube, profiter du spectacle du soleil illuminant progressivement les pics enneigés, puis partir pour quelques heures de marche. Les plus intrépides sortent leur VTT, d’autres préfèrent la pêche à la ligne dans un lac calme. Et après l’effort, on retrouve le confort minimaliste du van, avec son petit coin cuisine et son couchage douillet. D’ailleurs, ce type d’aventure séduit de plus en plus de jeunes qui souhaitent marier sport et liberté.

Les destinations en Europe :

Au-delà de la France, de nombreux vanlifers décident de franchir les frontières et de sillonner l’Europe. Chaque pays possède ses charmes : l’Espagne, par exemple, offre une diversité de paysages entre les terres arides de l’Andalousie et les massifs verdoyants des Pyrénées. Le Portugal, quant à lui, attire avec son littoral découpé et ses spots de surf réputés. L’Italie charme par ses villages historiques et son patrimoine culturel, tandis que la Croatie combine côtes sublimes et parcs nationaux foisonnants.

En 2025, voyager au sein de l’Union européenne demeure relativement simple en termes de formalités, même si les règles peuvent évoluer. On veillera donc à vérifier régulièrement les conditions de passage aux frontières. 

• Espagne : plages, villes culturelles, gastronomie riche.
• Portugal : côtes sauvages, climat agréable, spots de surf.
• Italie : montagnes, villages historiques, art culinaire.
• Croatie : parcs nationaux, côtes cristallines, ambiance méditerranéenne.

Plus au nord, la Scandinavie fait aussi rêver. La Norvège et ses fjords, la Suède et ses forêts, la Finlande et ses lacs infiniment nombreux… Les routes sont généralement bien entretenues, mais la météo peut être changeante. En tout cas, la tranquillité y est assurée, et le camping sauvage y est réglementé de façon assez souple. Pour les plus téméraires, rouler jusqu’au cercle polaire devient une expérience à part entière, notamment si l’on part à la conquête des aurores boréales, plus visibles en hiver qu’en été. 

 

 

La question du budget et de l’itinéraire

Parcourir l’Europe en van ne nécessite pas un budget colossal si l’on sait anticiper. D’une part, on économise souvent sur les hébergements, et d’autre part, on peut cuisiner à bord. Mais pour ceux qui ont le goût de l’aventure, quelques extras entrent en jeu : traversées en ferry, activités nautiques, visites de sites classés, etc. En 2025, on observe une légère hausse du coût du carburant dans la plupart des pays européens, ce qui peut influer sur l’estimation des dépenses. Les conseils trouvés sur Nomad Blog aident à planifier un budget cohérent selon la destination visée.

Quant à l’itinéraire, la beauté du voyage en van réside dans la possibilité de se laisser porter par l’envie du moment. Si le soleil brille sur la côte Atlantique, on y reste un peu plus longtemps. En cas de pluie persistante, on prend la route pour une destination plus clémente. Cette approche flexible est la force de la vanlife, mais elle doit s’accorder avec la réalité administrative : avant de passer une frontière, mieux vaut s’assurer d’avoir tous les papiers nécessaires, comme une carte d’identité valide ou un passeport à jour.

 

 

Enrichir son voyage grâce à la culture locale

Le voyage en van dépasse souvent la simple contemplation de paysages. C’est l’occasion de rencontrer des artisans, de goûter aux spécialités culinaires et de s’immerger dans la culture locale. Que l’on traverse une région viticole en France ou une contrée montagneuse en Autriche, les occasions d’échanger avec les habitants sont nombreuses. Assister à une fête traditionnelle, s’arrêter chez un fromager ou un producteur de miel, prendre part à un petit marché artisanal : ces instants transforment un périple en une expérience humaine riche de sens.

Certains voyageurs vont jusqu’à rapporter des produits régionaux pour soutenir l’économie locale. D’autres proposent parfois des chantiers participatifs, comme aider à la moisson chez un agriculteur en échange d’un emplacement pour stationner le van. Cette tendance, proche du wwoofing, s’adapte particulièrement bien à l’esprit nomade. Dans certaines régions, on peut également s’inscrire à des cours de cuisine ou à des ateliers d’artisanat. C’est un moyen de découvrir un pays sous un angle plus authentique que celui offert par les seuls spots touristiques.

Le rôle des blogs et des réseaux sociaux

En 2025, la vanlife nourrit un vaste écosystème d’influenceurs, de bloggers et d’experts en tous genres. Chacun propose un style propre : des récits d’aventures extrêmes, des conseils pratiques, des focus sur la gastronomie ou encore la mécanique. Avant de se lancer, il peut être sage de parcourir ces plateformes pour glaner des informations sur telle piste balisée, tel itinéraire insolite ou encore des astuces pour voyager avec son chien. À ce sujet, cet article dédié au voyage avec un animal de compagnie fournit des conseils précieux pour vivre la route ensemble.

Au-delà de la mise en avant du mode de vie nomade, ces témoignages contribuent à briser certains stéréotypes. Non, vivre en van ne signifie pas rompre tout lien social et se priver de confort. Ce n’est pas non plus une utopie sans responsabilités. Il y a des règles, des contraintes mécaniques, et l’inévitable question de la logistique. Pourtant, c’est précisément ce mélange de liberté et de gestion réfléchie qui attire de plus en plus de voyageurs. D’ailleurs, si certains préfèrent partir lors des ponts de mai, d’autres attendent la basse saison pour éviter l’affluence. 

Futur de la vanlife et conseils pratiques

L’année 2025 annonce de nouvelles perspectives pour les voyages en van. De nombreuses villes mettent en place des stations de recharge pour répondre à la montée des vans électriques. La transition écologique devient un critère majeur : panneaux solaires sur le toit, autonomie énergétique, réduction des déchets… Les adeptes de la vanlife se tournent vers des solutions plus durables. Par ailleurs, la connexion internet en zone rurale croit de manière significative, rendant le travail nomade plus accessible. Tout cela favorise l’expansion de ce mode de vie.

Au-delà de l’équipement, la question de la sécurité reste essentielle : on conseille de surveiller ses effets personnels, de ne pas s’isoler dans des zones trop reculées sans prévenir quelqu’un de sa position. Les assurances spécifiques pour camping-cars et vans aménagés sont en plein développement. Avant de partir, mieux vaut se renseigner auprès de son assureur pour connaître les modalités de prise en charge à l’étranger. En cas de panne, il est rassurant de pouvoir compter sur un service d’assistance efficace.

• Préserver l’environnement : opter pour des énergies renouvelables et limiter ses déchets.
• Sécurité : informer ses proches de son itinéraire et se munir de bonnes assurances.
• Respect des lieux : ne pas laisser de traces de son passage et respecter la tranquillité publique.

La dimension communautaire reste un atout fort : de nombreux points de rendez-vous permettent aux vanlifers de se retrouver, d’échanger des conseils et de partager un moment de convivialité. Certains festivals ou rassemblements consacrés aux voyages et à la mécanique accueillent aujourd’hui plusieurs milliers de participants.

En route vers de nouvelles destinations

Les possibilités d’exploration semblent infinies. Chaque année, de nouvelles adresses, de nouveaux spots sont découverts, testés et partagés. Certains voyageurs s’aventurent désormais dans les Balkans, où le coût de la vie est plus bas et la nature encore très préservée. D’autres traversent la Pologne ou la République tchèque pour une découverte culturelle moins connue du grand public. Pour des itinéraires plus classiques, on retrouvera toujours le charme des capitales européennes. Toutefois, mieux vaut se renseigner sur l’accès en van, car certains centres-villes historiques limitent la circulation.

 

 

FAQ

1. Quelle est la meilleure période pour voyager en van en Europe ?
Tout dépend de la destination. Les mois d’avril à juin et de septembre à octobre sont souvent recommandés, car le climat est clément et l’afflux touristique moins élevé. En 2025, certains préfèrent même l’hiver pour savourer la solitude des pistes de montagne ou rencontrer les aurores boréales dans le nord.

2. Comment trouver des emplacements légaux pour stationner la nuit ?
De nombreuses applications et sites spécialisés (Le Camping Sauvage, Wikicampers…) recensent des emplacements autorisés. Il est souvent conseillé de consulter la réglementation locale et de demander l’accord du propriétaire quand on s’installe sur un terrain privé.

3. Faut-il un permis spécial pour conduire un van aménagé ?
Dans la plupart des cas, un permis B suffit pour les vans de moins de 3,5 tonnes. Au-delà de ce poids, un permis spécifique peut être nécessaire. Renseignez-vous sur les règles en vigueur dans le pays où vous circulez, notamment en cas de location à l’étranger.

4. La vanlife est-elle adaptée aux voyages avec des enfants ?
Beaucoup de familles l’expérimentent avec succès. Un bon aménagement intérieur et une organisation solide sont alors essentiels pour répondre aux besoins de chacun. Quelques campings proposent des activités dédiées aux plus jeunes, ce qui peut constituer une halte agréable.

5. Quels équipements technologiques sont les plus utiles à bord ?
Un GPS hors ligne et des panneaux solaires figurent souvent en haut de la liste. De même, un routeur 4G ou 5G peut aider à rester connecté pour travailler ou communiquer, y compris dans les zones moins couvertes en réseau.