Islande avec des enfants : Que voir & Ou dormir ?

islande-en-famille

 

cta-splendia-bon

De spectaculaires geysers en passant par des glaciers immaculés, l’Islande offre un mélange grandiose de décors sauvages et de merveilles naturelles. Voyager avec des enfants sur cette île de feu et de glace est un projet ambitieux qui peut se transformer en aventure inoubliable à condition de s’y préparer avec soin. Les routes secondaires peuvent se révéler exigeantes, le climat être capricieux, mais la richesse des paysages justifie amplement l’effort. Cette destination nordique, réputée pour sa forte identité et son sens de l’hospitalité, voit les familles affluer de toute l’Europe, d’Amérique ou d’ailleurs, et propose un éventail d’activités parfaitement adaptées aux plus jeunes.

Pour beaucoup, l’une des principales questions reste de savoir comment organiser ce voyage afin de satisfaire à la fois l’envie de découverte des parents et la curiosité foisonnante de leurs enfants. Les quelques lignes qui suivent visent à guider les voyageurs dans le choix des sites majeurs, des activités inoubliables, et des hébergements pratiques et confortables. Les informations concrètes sur les distances, la météo ou encore la meilleure période pour observer la faune locale se mêlent aux conseils sur l’équipement indispensable, pour un séjour réussi en 2025 ou à n’importe quel autre moment de l’année. Examinons maintenant la beauté hypnotique de l’Islande d’un œil familial et découvrons, pas à pas, les clés d’une épopée sous le soleil de minuit ou sous les flocons scintillants.

L’Islande en famille : Quoi voir ?

L’Islande peut se targuer d’un patrimoine naturel d’exception, composé de volcans, de champs de lave, de sources chaudes et de glaciers. À lui seul, ce foisonnement constitue déjà une aventure pour les familles à la recherche de dépaysement. Pourtant, l’abondance de ces sites extraordinaires implique un choix réfléchi : faut-il privilégier les incontournables, ou s’aventurer hors des sentiers battus pour satisfaire l’appétit d’exploration de tous les membres du foyer ? Chaque famille a ses habitudes de voyage, mais ce pays suscite souvent un enthousiasme à la hauteur de la beauté de ses paysages.

Avant de s’engager sur les routes islandaises, il est utile d’avoir une idée précise de la topographie. La route circulaire (appelée Route 1) fait le tour de l’île et dessert une grande variété de sites d’intérêt : sources d’eau chaude, cascades, glaciers, villages de pêcheurs et côtes découpées. Cependant, dès lors que l’on souhaite replonger au cœur de l’intérieur des terres ou découvrir les Hautes Terres, un véhicule 4×4 équipé pour les pistes F devient indispensable, du moins si l’on aspire à une parfaite autonomie. Cette réalité se révèle particulièrement importante en famille, car il convient de s’assurer que les enfants en bas âge n’aient pas à subir un trajet trop inconfortable ou trop long.

La géographie islandaise peut désormais se découvrir à l’aide d’un ensemble d’applications mobiles, qui renseignent sur l’état des routes et la météo. En 2025, la popularité croissante de l’Islande a amené les autorités à intensifier l’offre numérique. Il n’est donc plus nécessaire de s’inquiéter en permanence de la présence ou non d’une station-service, car diverses plateformes indiquent précisément où se situent les pompes à essence et quel est l’état de la route la plus proche. Cette accessibilité technique apporte un surcroît de sérénité aux familles, d’autant que les fluctuations météorologiques exigent souvent une grande réactivité, surtout lorsque des enfants sont du voyage.

Pour les parents avides de grands espaces, le Landmannalaugar constitue assurément un haut lieu. Avec ses montagnes chatoyantes, ses sentiers de randonnées spectaculaires et ses sources chaudes naturelles, ce site ouvert en été offre un terrain de jeu engageant pour tous, même s’il convient de noter qu’il nécessite un véhicule adapté. Quant aux multiples cascades accessibles depuis la route 1, elles recensent des merveilles telles que Seljalandsfoss, Skogafoss et Dettifoss.

Dans ce contexte, les familles ont souvent besoin de repères pour organiser leur itinéraire. Pour faciliter la planification, voici un tableau récapitulatif des principaux lieux à considérer dans la préparation d’un parcours familial, avec des indications sur l’accessibilité et l’âge recommandé. Cette répartition n’est qu’indicative et doit s’adapter aux conditions réelles.

Lieu Accessibilité Âge recommandé Intérêt principal
Landmannalaugar Piste F, nécessaire en 4×4 8 ans et plus Randonnées, sources chaudes, paysages colorés
Reykjavik Accès facile en voiture ou en bus Tous âges Centre culturel et musées
Cercle d’Or Route goudronnée Dès la petite enfance Geysers, cascades, parc national
Sud de l’Islande (chutes d’eau) Route 1 Tous âges Paysages grandioses, randonnées courtes
Myvatn et alentours Route 1 4 ans et plus Zones géothermiques, lacs volcaniques

Outre les grands espaces, l’Islande abrite aussi une faune particulière : macareux, baleines, phoques et renards polaires apparaissent selon la saison, stimulant l’émerveillement des plus jeunes. Observer les macareux demeure une activité très populaire entre mai et août, tout comme les excursions en bateau pour approcher baleines et orques (surtout au nord du pays, à Husavik, qui s’est autoproclamée « capitale de l’observation des baleines »).

Il est cependant crucial de prendre en compte les conditions climatiques, souvent instables en toute saison. Même en plein été, un soleil resplendissant peut vite laisser place à une brume pénétrante ou à une pluie battante. Voilà pourquoi les familles s’arment de vêtements imperméables et de pull-overs chauds, avec des chaussures de marche adaptées aux sentiers parfois boueux. Les doudounes pour les plus petits sont quasiment incontournables. Les voyageurs ne doivent en aucun cas sous-estimer la capacité du climat à changer rapidement, ce qui peut perturber un planning trop serré.

Pour conclure cette première exploration, il est utile de retenir l’importance d’un itinéraire qui respecte les envies et les capacités de chacun. L’Islande renferme une multitude de lieux à visiter, et il est souvent plus sage de se concentrer sur certaines régions, plutôt que de vouloir tout voir en un seul périple. Les parents apprécient en général le confort d’un point de chute fixe, puis la découverte de sites dans un rayon raisonnable de conduite, assortie d’un programme flexible pour profiter au mieux des surprises météorologiques. Les sections suivantes entreront plus en détail dans les spécificités du voyage, notamment les activités taillées pour les enfants, les possibilités d’hébergement, ainsi que quelques astuces pour rendre l’aventure aussi plaisante qu’inoubliable.

 

 

découvrez l'islande en famille ! explorez des activités captivantes, des sites incontournables à visiter avec vos enfants, et les meilleures options d'hébergement adaptées aux familles. profitez d'une aventure inoubliable au cœur des paysages spectaculaires islandais.

Activités incontournables pour un voyage familial en Islande

L’Islande recèle une quantité impressionnante d’occupations ludiques et formatrices pour tout enfant friand de découvertes. Les adultes qui les accompagnent y trouvent leur bonheur, tant le pays se prête à la curiosité et à l’aventure collective. Certaines excursions sont plus particulièrement adaptées à un public familial, offrant des panoramas somptueux ou des expériences originales. Les côtes islandaises, la géologie singulière de l’île et la variété des instituts touristiques assurent un large éventail d’activités qui ne se limitent pas à la simple randonnée.

Découvrons une liste non exhaustive d’occupations :

  • Observation des baleines : une traversée en bateau au départ de Reykjavik, Husavik ou Akureyri. Entre mai et août, les chances d’apercevoir ces cétacés immenses sont très élevées.
  • Rencontre avec les macareux : ces oiseaux colorés, surnommés « clowns de mer », nichent sur les falaises entre mai et août.
  • Balade à cheval : de nombreuses fermes proposent des randonnées sur les chevaux islandais, petits et robustes, parfaits pour les enfants dès qu’ils savent tenir en selle.
  • Baignade dans des piscines naturelles ou des bains chauds : rares sont les destinations qui peuvent se vanter d’avoir autant de piscines chauffées géothermiquement.
  • Exploration de grottes de lave ou de glace : c’est l’occasion d’admirer d’étranges formations minérales, semblant tout droit sorties d’un conte fantastique.

Pour ceux qui voyagent en hiver, entre septembre et mars, l’Islande devient le théâtre d’un autre phénomène d’une grande beauté : les aurores boréales. Les familles n’hésitent pas à braver le froid nocturne, loin de toute pollution lumineuse, afin de contempler ces danses célestes vertes, violettes, parfois roses. Même les plus jeunes, pour peu qu’ils soient bien emmitouflés, peuvent s’émerveiller devant ces lueurs magiques.

Dans cette deuxième section, il est pertinent de revenir sur certaines considérations pratiques. Les excursions en hélicoptère ou en avion privé permettent de survoler rapidement plusieurs sites, mais demeurent onéreuses. Pour des familles au budget plus serré, les balades en bateau constituent une alternative tout aussi immersive, notamment lors d’un passage le long des rivages du Nord, habités par les baleines et ponctués de pittoresques villages portuaires. Les randonnées de quelques heures sont également une valeur sûre, pour peu d’adapter le trajet à la résistance physique des enfants. Il est en général recommandé de prévoir des paliers de repos et un bon ravitaillement à chaque sortie, compte tenu de la météo changeante.

La baignade occupe une place singulière dans la culture islandaise. Dans presque chaque village, on trouve une piscine municipale chauffée géothermiquement, souvent complétée par plusieurs bassins plus chauds, incluant de petits espaces ludiques pour les plus jeunes. Même si cela peut surprendre au premier abord, le climat d’été (autour de 10 ou 15°C) n’empêche pas de profiter de ces installations, car l’eau chaude fait oublier bien vite la fraîcheur ambiante. Ces piscines, outre leur aspect récréatif, se veulent aussi un lieu social où l’on vient discuter et se détendre, un peu à la manière des cafés.

Par ailleurs, l’une des aventures qui suscite le plus la curiosité consiste à arpenter des tunnels de lave. Ces conduits souterrains multicolores, creusés par des coulées volcaniques millénaires, sont aujourd’hui un objet de fascination. Les enfants sont généralement impressionnés par l’atmosphère un brin mystique de ces profondeurs, faisant presque penser à un décor de film fantastique. Des visites guidées encadrées sont disponibles pour garantir la sécurité du groupe.

Dans le même registre, on peut s’aventurer sous les glaciers, lorsque les saisons froides ont suffisamment consolidé la glace, créant des galeries cristallines reconnues au niveau mondial. Ce type d’expérience, parfois proposée à partir de 8 ou 10 ans, exige un équipement spécifique : casque, crampons, vêtements chauds et imperméables, sans oublier un encadrement professionnel pour éviter les risques de chute ou de fissures.

 

 

Le tableau ci-dessous décrit quelques activités en Islande, en indiquant le degré de difficulté, la durée approximative et, surtout, les périodes de l’année pour lesquelles elles sont conseillées. La présence de variantes selon la météo ou l’âge des enfants est également mentionnée.

Activité Difficulté Durée moyenne Période recommandée
Observation des baleines Facile 2 à 3 heures Mai – Août
Balade à cheval Modérée (selon sentier) 1 à 3 heures Mai – Septembre
Tunnel de lave Facile à modérée 1 à 2 heures Toute l’année (selon météo)
Grottes de glace Modérée 1 à 2 heures Novembre – Mars
Baignade en source chaude Très facile Illimitée Toute l’année

Enfin, pour retomber un peu en enfance, pourquoi ne pas s’essayer à un tour en chien de traîneau ? De décembre à mars, certaines régions islandaises au climat suffisamment enneigé proposent cette activité, souvent décrite comme une immersion hors du temps. Les chiens polaires, spécialement entraînés, peuvent tracter un traîneau où prennent place quelques voyageurs. Même si les conditions hivernales peuvent refroidir les moins téméraires, l’expérience éveille la curiosité et la joie des enfants qui y voient un moment privilégié en harmonie avec la nature.

Toutes ces activités sont essentielles pour agrémenter un circuit familial. Elles permettent aux enfants de varier leurs plaisirs au-delà de la seule randonnée pédestre, et aux parents de diversifier leurs découvertes. Dans les sections suivantes, nous examinerons des lieux spécifiques et les façons de les inclure dans un circuit équilibré, en veillant à souligner les aspects de sécurité ainsi que les opportunités de profiter d’un hébergement confortable, souvent crucial après une journée d’exploration intense.

découvrez l'islande en famille avec notre guide complet sur les meilleures activités à faire avec des enfants et les lieux où dormir. explorez des paysages époustouflants, des geysers fascinants et des plages de sable noir, tout en trouvant l'hébergement idéal pour un séjour inoubliable.

Le Cercle d’Or en famille

Le Cercle d’Or concentre trois sites magnifiques : Thingvellir, Geysir et Gullfoss. Aujourd’hui, il est fréquent de trouver des forfaits touristiques proposant une excursion d’une journée dans cette région, tant elle symbolise à elle seule une idéale porte d’entrée sur les merveilles islandaises. Toutefois, les familles cherchent parfois à optimiser leur temps ou à fragmenter la visite sur deux jours, pour ménager des pauses et profiter pleinement de chaque lieu.

La visite de Thingvellir signifie littéralement « plaine du Parlement » en islandais. Historiquement, le premier parlement démocratique du pays s’y est tenu, faisant de ce parc national un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Marcheurs amateurs ou chevronnés trouveront de nombreux sentiers traversant un paysage unique, marqué par la rencontre des plaques tectoniques eurasienne et nord-américaine. Les enfants peuvent s’émerveiller des fissures dans la roche et du sentier qui serpente à travers l’ambiance sylvestre. L’apprentissage de l’histoire islandaise peut alors se faire sur un ton ludique, à condition de rendre le discours accessible et illustré, éventuellement à l’aide de brochures ou d’applications dédiées.

Le second site, Geysir, offre la possibilité d’observer des geysers en activité. Le plus célèbre, Strokkur, projette sa colonne d’eau bouillante à intervalles réguliers, pouvant atteindre 20 ou 30 mètres de hauteur, ce qui suscite souvent cris de surprise et amusements chez les enfants. Il est bon de rappeler que la zone est encadrée de barrières et que l’eau peut dépasser les 100°C, imposant une certaine vigilance quant aux plus petits. Les vapeurs jaillissantes et l’odeur caractéristique de soufre amusent ou étonnent les visiteurs de tous âges, et faire patienter les enfants le temps du « grand jaillissement » devient parfois un petit jeu en soi.

Lire  Est-ce que l’Islande coûte vraiment cher en 2025 ?

Enfin, la cascade de Gullfoss émane une puissance exceptionnelle. Selon la luminosité, on peut apercevoir un arc-en-ciel chatoyant au-dessus des embruns. Comme de nombreuses chutes d’eau en Islande, l’environnement est globalement bien aménagé, avec des sentiers donnant accès à divers points de vue. Les vêtements de pluie sont vivement conseillés, la bruine permanence saturant l’atmosphère autour de la cascade.

La position géographique de ces trois lieux, relativement proches les uns des autres, encourage la location d’une voiture (ou l’inscription à une excursion organisée) sur une journée. Il convient toutefois de rester attentif au temps de trajet, surtout avec de jeunes enfants. Certains optent donc pour une première journée consacrée à Thingvellir et Geysir, avec un arrêt possible à Kerid (cratère volcanique au lac vert émeraude), puis une seconde pour la cascade de Gullfoss et d’autres centres d’intérêt situés à proximité. Cette approche permet de passer plus de temps à se promener, prendre des photos, laisser les enfants explorer les rochers ou observer la faune locale (oiseaux, insectes, renards polaires si on a un coup de chance).

 

 

Ci-dessous figure un tableau récapitulatif des distances entre les sites du Cercle d’Or, offrant une estimation utile pour planifier la journée :

Itinéraire Distance approximative Temps de route Particularité
Reykjavik – Thingvellir Environ 50 km 45 minutes Route bitumée facile
Thingvellir – Geysir Environ 60 km 1 heure Traversée de paysages volcaniques
Geysir – Gullfoss 10 km 10 minutes Route très fréquentée
Gullfoss – Kerid 46 km 45 minutes Possibilité de s’arrêter en chemin

En marge de ces étapes phares, quelques ajouts « bonus » méritent d’être mentionnés. Parmi eux, Faxafoss est moins imposante que Gullfoss, mais elle offre un cadre paisible, parfait pour une session photo ou un pique-nique en saison douce. En s’aventurant dans la vallée de Reykholtsdalur, on peut aussi se baigner dans des sources chaudes gratuites, dont certaines demeurent assez préservées (par exemple, la rivière géothermale de Reykjadalur, à proximité de la ville de Hveragerdi). Cette montée de quelques kilomètres dans la montagne, accessible à pied, peut solliciter les jambes de toute la famille, et la récompense au sommet est une baignade au milieu de la nature fumante.

Dans l’éventualité où les enfants seraient peu enclins aux longues marches, il devient pertinent de moduler les visites. Pourquoi ne pas prévoir une matinée tranquille à Reykjavik, avec visite de son zoo local ou de musées interactifs comme le Musée des Sagas, avant de rejoindre tranquillement Thingvellir en début d’après-midi ? Cette stratégie évite l’épuisement des plus jeunes et limite les frustrations. Le choix du rythme joue un rôle déterminant dans la réussite d’un périple familial, et le Cercle d’Or illustre à merveille la nécessité de composer entre visites, pauses et imprévus météorologiques.

Ces quelques points révèlent combien la région concentre une grande partie de l’essence islandaise, avec ses phénomènes géothermiques, son histoire ancienne et ses cascades tonitruantes. Les enfants y puisent un imaginaire large, comprenant aussi bien le côté intemporel des anciennes sagas que la dimension ludique de cette nature impétueuse. La section suivante abordera plus spécifiquement la question de l’hébergement : comment concilier budget, confort et praticité, en particulier quand on voyage avec des enfants dont le besoin de repos et de stabilité peut être plus accusé que chez les adultes ?

découvrez l'islande en famille ! cette guide vous révèle les meilleures attractions à visiter avec des enfants, ainsi que des conseils pour choisir l'hébergement idéal. explorez les paysages fascinants, les activités ludiques et les conseils pratiques pour un voyage inoubliable en terre de glace !

Ou loger en famille en Islande ?

Allier découverte et repos dans un pays où le climat peut se montrer rude implique un choix réfléchi d’hébergement. L’Islande, malgré son apparente austérité, propose plusieurs gammes d’établissements, mais à des prix souvent élevés. Dès lors, les familles sélectionnent parfois des solutions hybrides : quelques nuits en gîte ou en appartement équipé, suivies d’une ou deux étapes plus originales, comme la location d’un camping-car. L’objectif est d’offrir aux enfants un cadre stable, sans imposer trop de changements de logement, tout en préservant la liberté d’itinérance.

Examiner plus finement les différentes possibilités :

  • Hôtels : confort maximal (lit fait, salle de bain, services éventuels comme la restauration sur place), mais coût élevé, surtout lorsqu’il s’agit de payer pour plusieurs enfants.
  • Appartements, gîtes, guesthouses : la formule préférée des voyagistes en famille, permettant de cuisiner soi-même et de réduire la facture en évitant les restaurants trop fréquents. Les cottages islandais, souvent isolés en pleine nature, ont beaucoup de charme.
  • Camping-cars : solution tout-en-un, garantissant liberté et flexibilité dans le parcours, mais demandant une certaine organisation logistique (emplacements pour la nuit, surveillance de la batterie, gestion de l’eau et du chauffage). En 2025, le réseau de campings officiels est bien développé et la location de camping-cars inclut généralement des conseils pratiques pour garer le véhicule dans le respect des protections environnementales.
  • Refuges : destinés surtout aux randonneurs chevronnés s’enfonçant dans des zones reculées, peu appropriés aux plus jeunes enfants qui souhaiteraient un minimum de confort et de sécurité.

Pour illustrer la diversité de tarifs, voici un tableau qui compare une gamme indicative de prix, afin de se faire une idée du budget :

Type d’hébergement Fourchette de prix par nuit Avantages Inconvénients
Hôtel standard 150 – 300 € Confort, literie, petit-déjeuner inclus Tarif élevé pour une famille nombreuse
Guesthouse / Appartement 100 – 200 € Cuisine équipée, indépendance Disponibilité parfois limitée, peut nécessiter réservation anticipée
Camping-car À partir de 200 €/jour (avec assurances) Assemblée de transport et hébergement, flexibilité Entretien et conduite plus exigeants, frais d’essence
Refuge de montagne 30 – 80 € Proximité des randonnées, ambiance rustique Confort sommaire, accès souvent difficile

Pour minimiser les coûts, certains voyageurs optent pour un séjour plus long (deux ou trois semaines) afin d’obtenir un tarif dégressif dans un même logement. Cette tactique favorise une approche plus immersive : on découvre alors la région, petit à petit, sans multiplier les déplacements. Les familles avec de jeunes enfants apprécient la location d’un appartement à proximité de Reykjavik ou d’un autre centre urbain: c’est souvent l’occasion de faire des courses dans un supermarché, de profiter de la piscine municipale locale et d’explorer les environs en rayonnant chaque jour.

Le camping sous tente classique, en revanche, fait souvent l’objet de mise en garde. En été, les températures nocturnes peuvent descendre en dessous de 5°C, auxquelles s’ajoutent parfois des vents vifs et une humidité pénétrante. Ce choix reste envisageable pour des adolescents habitués à la randonnée, mais moins recommandé pour les tout-petits, qui risquent de voir leur patience mise à rude épreuve en cas de pluie soutenue. D’autre part, sans un matériel adéquat (tente de haute qualité, sacs de couchage grand froid, tapis isolants), la nuit peut s’avérer compliquée.

Une anecdote courante illustre ce constat : de nombreux parents ont déjà raconté qu’en dépit du charme initial de la tente, la logistique (sécher les vêtements, gérer les horaires de coucher avec le soleil de minuit qui peut perturber la régularité du sommeil) rend le projet peu reposant. À défaut de vouloir un confort maximal, l’emplacement du camping-car assure tout de même une base solide, avec des lits adaptés et la possibilité de cuisiner à l’abri.

Il existe des sites web spécialisés pour la location d’appartements ou de maisons, souvent appelées « summerhouses » en Islande. Elles sont disséminées dans des lieux spectaculaires, proches de sources chaudes ou de cascades. La popularité grandissante de ce concept réside dans la promesse d’un cadre intimiste, idéal pour goûter au calme islandais le soir, tout en permettant aux enfants de se dégourdir sur un terrain extérieur en toute sécurité.

Certains hébergements se placent dans une gamme plus luxueuse, notamment autour de Reykjavik ou de la région du Blue Lagoon, où l’on peut trouver des hôtels-spas majestueux. Ils peuvent convenir à des familles qui disposent d’un budget conséquent et souhaitent vivre une expérience d’exception. Ces structures proposent souvent des piscines thermales privées, des restaurants gastronomiques ou des services de baby-sitting. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter des ressources en ligne comme cette sélection d’hébergements en Islande.

Au final, un voyage familial requiert un équilibre subtil entre l’aspect économique, la nécessité de confort et la flexibilité indispensable dans un pays où la météo est instable. Trouver cet équilibre revient à bien identifier, en amont, ses priorités : est-il important de se sentir chez soi pendant quelques jours ou, au contraire, de bouger quotidiennement ? Les enfants sont-ils préparés à l’inattendu ? Les réponses influenceront grandement la forme que prendra l’hébergement, de l’immersion dans la nature via un camping-car aux facilités d’une guesthouse équipée de tout le matériel requis pour une famille au complet.

découvrez l'islande en famille : les incontournables à visiter, des activités adaptées aux enfants et les meilleurs endroits où dormir pour un séjour inoubliable au cœur des paysages spectaculaires du pays des aurores boréales.

Se nourrir en Islande : astuces pour régaler petits et grands

La gastronomie islandaise n’est pas particulièrement réputée pour sa diversité, mais elle se montre suffisamment inventive pour séduire, surtout lorsque se mêlent produits frais de la mer et traditions pastorales. Pour une famille, manger pleinement local peut parfois se révéler coûteux, car le pays importe de nombreux aliments, et les restaurants ont des tarifs plus élevés que dans d’autres destinations européennes. Néanmoins, il existe des solutions pour équilibrer qualité, budget et plaisir gustatif.

Tout d’abord, les cafés-restaurants incorporés aux stations-service, parfois appelés viðbót en islandais, proposent régulièrement des plats simples : soupes, burgers, sandwiches, frites. Bien qu’il ne s’agisse pas de haute gastronomie, ce style de repas rassure les enfants, surtout les moins aventureux. Les menus enfants permettent de limiter la dépense, le tout pour une dizaine d’euros en moyenne. Alors que certains voient ce côté pratique comme une déception culinaire, d’autres apprécient l’aspect fonctionnel et rapide, idéal après une longue journée sur la route.

On recommande souvent de faire ses courses dans les supermarchés et de cuisiner soi-même. Les enseignes comme Bonus ou Krónan sont généralement les meilleures pour trouver des prix raisonnables. Les sections de produits frais s’y développent, permettant de préparer des repas plus équilibrés que la traditionnelle soupe instantanée. Les familles nombreuses peuvent adopter cette stratégie, surtout si elles logent dans un appartement équipé ou font usage d’un réchaud de camping-car. Dans ce cas, la possibilité de concocter des plats chauds à base de poisson local, en y ajoutant des légumes importés, renforce l’idée d’une immersion graduelle dans la culture gastronomique du pays.

Bien sûr, l’Islande possède aussi quelques spécialités culinaires qui piquent la curiosité. Le fameux skyr (lait fermenté tenant à la fois du yaourt et du fromage frais) fait partie des mets incontournables que tous les visiteurs devraient goûter, idéal au petit-déjeuner ou en dessert, souvent agrémenté de fruits rouges. Les enfants y retrouvent une texture onctueuse et un goût doux qui peut être complété par du sucre, du miel ou des confitures.

Pour les plus aventureux, quid du requin fermenté ou du poisson séché ? Ces saveurs extrêmes ne sont pas nécessairement adaptées au palais d’un enfant, mais certains jeunes curieux n’hésitent pas à y tremper les lèvres. Le plat national islandais peut surprendre, mais il fait partie d’un patrimoine culinaire hérité d’un passé où la conservation de la viande et du poisson dépendait de techniques très artisanales.

Dans les régions côtières, la pêche reste un pilier économique, et c’est l’occasion de découvrir des bars, des truites de mer, des morues ou encore des saumons d’une fraîcheur remarquable. Les familles qui prennent le temps de s’installer dans un petit port, par exemple à Stykkishólmur ou à Höfn, peuvent savourer ces produits dans des restaurants authentiques. Il est toutefois conseillé de vérifier si des réductions pour enfants existent ou s’il est possible de partager un plat pour éviter une addition démesurée.

Sans surprise, la question des horaires des repas en Islande se pose également. Avec le soleil de minuit pendant l’été, il est facile de perdre la notion du temps. Les enfants, qui ont besoin d’une certaine régularité, peuvent être perturbés si les repas sont sans cesse décalés. Mieux vaut fixer des repères, quitte à fermer les rideaux occultants dans les hébergements pour simuler la nuit lorsque vient l’heure du coucher. De surcroît, de nombreux restaurants peuvent fermer relativement tôt en dehors de Reykjavik, la clientèle étant plus rare en soirée.

La question de l’eau se révèle plus simple : l’Islande possède de nombreuses sources d’une pureté incomparable, et l’eau du robinet y est d’excellente qualité (parmi les meilleures au monde). Il est donc inutile d’acheter eau minérale en bouteille, à moins de préférer des bulles, ce qui demeure assez cher et sans grand intérêt.

Voici quelques idées pour que les familles tirent parti du meilleur de la cuisine islandaise, tout en restant dans une gamme budgétaire maîtrisée :

  1. Prévoir une glacière : pour stocker les aliments frais entre deux hébergements ou pendant les trajets.
  2. Profiter des fruits de mer locaux : déguster une soupe de saumon ou de homard, plus abordable qu’un homard entier.
  3. Se laisser tenter par les boulangeries : pain frais, viennoiseries et pâtisseries typiques, idéales pour un petit-déjeuner sur la route.
  4. Ne pas hésiter à commander un plat à partager : les portions sont parfois généreuses ; cela évite de gâcher tout en expérimentant divers goûts.
  5. Comparez les menus enfants : établissez un budget moyen par repas en restaurant et recherchez les établissements qui savent accueillir les plus jeunes.

L’un des éléments déterminants reste la flexibilité : manger dehors tous les jours peut plomber rapidement le portefeuille, alors que cuisiner trop systématiquement peut lasser. Selon la durée du séjour, une combinaison réfléchie entre les repas pris au restaurant et ceux préparés soi-même rend le voyage plus plaisant. Les enfants apprécieront d’avoir des mets familiers de temps à autre, surtout s’ils ne raffolent pas des spécialités locales. En définitive, la découverte gastronomique doit rester un plaisir partagé, plutôt qu’une contrainte ajoutant du stress à l’organisation familiale.

découvrez l'islande en famille avec notre guide complet : les incontournables à visiter et les meilleures adresses où dormir avec des enfants. profitez d'une aventure inoubliable au cœur des paysages époustouflants de l'île de feu et de glace.

Anticiper la météo et choisir la meilleure période

L’Islande, en dépit de sa position proche du cercle polaire, jouit d’un climat tempéré par la présence du Gulf Stream. Néanmoins, il serait erroné de croire que les journées y sont exagérément chaudes, même en pleine saison estivale. Sans surprise, la météo exerce une influence considérable sur le déroulement d’un voyage familial et sur le degré de préparation nécessaire (vêtements, itinéraire, réservations d’activités).

Lire  Top 10 Plus Beaux Spots où voir les Aurores Boréales en Islande

En été, de juin à août, la température oscille entre 5 et 15°C, avec des pics plus élevés en cas d’anticyclone favorable. Ce qui fait avant tout la réputation de cette période, c’est la longueur des journées. Fin juin, le soleil ne se couche presque pas, donnant lieu à un phénomène magique : le soleil de minuit. Les enfants peuvent être intrigués par cette « nuit blanche » permanente, et il peut s’avérer nécessaire d’emmener des masques de sommeil pour éviter un dérèglement du cycle de repos. Malgré l’agitation touristique et l’affluence plus dense, l’été est souvent considérée comme la meilleure saison pour un premier voyage familial, car elle offre la météo la plus douce et un accès simplifié à la majorité des routes.

Le printemps (avril-mai) et l’automne (septembre-octobre) représentent des mi-saisons nettement plus courtes, où la météo retrouve parfois ses excès. Les épisodes de neige et de fortes pluies se produisent ponctuellement, mais on y gagne en tranquillité touristique. En mai, par exemple, le pays redevient tout juste accessible pour certaines pistes, avec un moindre encombrement. Les familles qui peuvent supporter des amplitudes de températures plus importantes verront peut-être un avantage à voyager pendant ces périodes, surtout si l’on veut éviter les prix hauts de l’été.

En hiver, de novembre à mars, le climat devient plus rude, même si la côte reste modérément froide (0°C en moyenne). Les tempêtes et chutes de neige se font fréquentes, rendant la conduite parfois délicate ou impossible sur certaines portions. Il faut alors s’assurer de maîtriser la conduite sur neige et verglas, et de disposer d’un véhicule adapté. Les journées sont très courtes, avec à peine quelques heures de clarté, ce qui peut réduire le temps d’exploration pour les familles. Toutefois, l’hiver islandais s’accompagne du spectacle saisissant des aurores boréales, phénomène féerique qui laisse un souvenir impérissable. Il est recommandé de sortir des grandes villes pour trouver des ciels dégagés et peu pollués par la lumière artificielle.

Dans le cadre d’un voyage familial, la saison estivale demeure le choix de prédilection, car elle limite les difficultés logistiques et sécurise l’expérience. Toutefois, pour les amateurs de ski, de motoneige et de glaciers enneigés, l’hiver offre une alternative aussi spectaculaire qu’exigeante. Voici, à titre indicatif, un tableau synthétique de chaque saison avec ses avantages et inconvénients.

Saison Températures moyennes Avantages Inconvénients
Printemps (avril-mai) 0°C à 10°C Moins de touristes, tarifs raisonnables Temps changeant, accès limité à certains sites
Été (juin-août) 5°C à 15°C Journées longues, accès facile, climat le plus clément Affluence touristique, prix élevés
Automne (sept.-oct.) 0°C à 10°C Lumières uniques, fréquentation modérée Météo capricieuse, fermeture progressive de pistes
Hiver (nov.-mars) -5°C à 5°C (sur la côte) Aurores boréales, ambiance mystique, activités hivernales Journées courtes, routes parfois impraticables

De plus, chaque famille doit envisager le comportement de ses enfants face au froid et à la pluie. Des vêtements adaptés sont primordiaux. Il est essentiel de préparer des couches chaudes (couche de base respirante, polaire, coupe-vent, etc.) ainsi que des vêtements de rechange. Les excursions, même légères, peuvent vite exposer à la bruine ou à la boue, et prévoyance rime avec sérénité.

Certains sites d’information météorologique islandais, comme vedur.is, actualisent fréquemment les données et émettent des alertes en cas de tempête majeure. En 2025, de nouvelles applications communautaires permettent également d’échanger en temps réel sur les conditions de la route, améliorant la coordination entre voyageurs. Ainsi, les familles peuvent adapter leur itinéraire au jour le jour, évitant la déception de découvrir une route fermée ou un site submergé par la neige.

Une dernière mise en garde vise la gestion du soleil de minuit chez les plus jeunes. Si les enfants peinent à s’endormir sans obscurité, il peut être crucial de disposer de volets occultants ou de masques de nuit. Certaines familles racontent que leurs enfants ont finalement apprécié cette lumière tardive, se sentant plus libres de jouer dehors, mais il reste sage de s’assurer que leur rythme biologique n’en souffre pas trop. Anticiper cette question fait souvent la différence entre des nuits agitées et un séjour harmonieux.

Cet ensemble de facteurs illustre l’exigence qu’implique un voyage familial en Islande. Quand faut-il partir ? Pour combien de temps ? Avec quel type d’équipement ? Les réponses dépendent de la tolérance de chacun à l’inconnu climatiquement parlant, et de la volonté d’explorer des horizons hivernaux ou estivaux. saura se préciser au fil du projet, à condition de s’informer correctement, ce qui est précisément l’objet de ce large tour d’horizon.

Le sud de l’Islande en famille

Le sud de l’Islande apparaît souvent comme un royaume de contrastes : plages de sable noir, volcans majestueux, champs de lave recouverts de mousse, et glaciers descendant jusqu’à la mer. Les routes y sont faciles d’accès, ce qui en fait une région particulièrement prisée des familles avec enfants. Du bassin minier de Vik jusqu’aux lagons glaciaires de Jökulsarlon, on parcourt une succession de panoramas qui semblent sortir d’un roman de fantasy. Cette section s’intéresse à quelques arrêts phares, en montrant comment composer un itinéraire pertinent pour satisfaire petits et grands.

La côte sud abrite des sites renommés, comme la plage de Reynisfjara et les formations basaltiques de Halsanefshellir. Les plus jeunes adorent jouer aux équilibristes sur ces colonnes hexagonales, tout en découvrant l’impact violent des vagues de l’Atlantique Nord. De fait, la prudence reste de mise : les courants et les vagues dites sneaker waves peuvent surprendre et il est vivement conseillé de garder les enfants légèrement en retrait. Néanmoins, l’ambiance de ces plages noires, unique au monde, sait captiver toute la famille, en particulier les photographes amateurs souhaitant immortaliser des contrastes saisissants entre le sable noir, l’écume blanche et le vert tendre de la végétation.

Encore plus à l’est, s’ouvre l’univers glaciaire de Skaftafell. Intégré au parc national du Vatnajökull, ce site propose des randonnées variées, adaptées à différents niveaux. L’une des plus emblématiques mène à Svartifoss, la cascade noire, caractérisée par des orgues basaltiques parfaitement taillées. Les enfants curieux aiment analyser ces blocs en forme de tuyaux, qui semblent avoir été sculptés à la main. Le chemin d’accès, d’une trentaine de minutes, exige un peu d’effort, mais demeure accessible dès le plus jeune âge, surtout si l’on prévoit un porte-bébé pour les plus petits et quelques pauses régulières.

Non loin de là, sur la route 1 qui poursuit son tracé vers l’est, se trouve l’inoubliable lagon glaciaire de Jökulsarlon. Immenses icebergs dérivant lentement sur une eau bleue laiteuse, phoques faisant surface pour respirer, mouettes tournoyant dans le ciel : l’endroit offre un spectacle fascinant digne d’un documentaire polaire. Les embarcations amphibies ou semi-rigides permettent de naviguer entre les blocs de glace et d’approcher ces montagnes gelées, parfois striées de cendres volcaniques. L’incontournable Diamond Beach, juste à la sortie du lagon, prolonge l’émerveillement avec ses morceaux de glace échoués sur le sable noir, scintillant comme des diamants au soleil.

Pour compléter le tableau, un éventail d’autres lieux méritent un arrêt : Fjadrárgljúfur, un canyon verdoyant et profond qui se visite à pied, ou encore Dyrhólaey, un promontoire rocheux surplombant la mer, offrant un panorama unique et la possibilité de croiser des macareux. Quant aux chutes d’eau mythiques telles que Seljalandsfoss ou Skógafoss, elles se situent également en bordure de la route 1, à l’ouest de Vik. Passer derrière la chute de Seljalandsfoss reste un temps fort pour bien des familles, qui multiplient les clichés dans un décor onirique.

Organiser un tel itinéraire dans le sud de l’île implique souvent de bien gérer les temps de déplacement. Réaliser tout ce circuit en moins de trois jours peut relever de la gageure avec des enfants, tant il existe de points d’intérêt. Un découpage judicieux consiste à prévoir deux ou trois nuits quelque part près de Vik ou de Kirkjubæjarklaustur, et deux nuits supplémentaires dans la région de Skaftafell ou de Höfn. Les distances sont trompeuses : une centaine de kilomètres en Islande peut s’exécuter en moins de deux heures, mais la tentation d’arrêter le véhicule pour contempler un panorama, nourrir un cheval islandais ou examiner un champ de lave ralentit quelque peu le rythme.

Voici une liste de propositions pour rythmer le voyage dans le Sud :

  1. Pause photo à Seljalandsfoss, en faisant le tour complet de la cascade.
  2. Éventuelle visite du Musée de Skógar, pour une immersion dans la culture et l’histoire rurales de la région.
  3. Découverte de la plage de Reynisfjara et des colonnes basaltiques, attention à la puissance des vagues.
  4. Nuit à Vik, café ou restaurant local, visite d’une piscine chauffée pour se délasser.
  5. Départ vers le lagon glaciaire de Jökulsarlon, éventuellement prévoir une excursion en bateau entre les icebergs.
  6. Arrêt à Diamond Beach, explorer les glaces échouées.
  7. Randonnée à Skaftafell pour atteindre Svartifoss ou s’approcher d’une langue glaciaire.
  8. Exploration du canyon de Fjadrárgljúfur, avec plusieurs points de vue sécurisés.

Ce parcours fonctionne bien en été, mais reste envisageable au printemps ou en automne, moyennant plus de précautions quant à la météo. En hiver, toutefois, certaines routes (ou tronçons) peuvent se révéler inaccessibles, et la visite du lagon glaciaire peut s’accompagner de conditions extrêmes (veillez alors au risque de verglas). Les plus courageux s’offrent une expérience mémorable, avec le bled polaire s’étendant à l’infini, mais il est impératif de veiller à la sécurité routière et de prendre en compte la faible durée d’ensoleillement si l’on souhaite tout de même contempler les paysages en pleine lumière.

Enfin, un détail souvent discuté concerne la faune locale : observer des phoques ou des macareux reste une joie inestimable pour les enfants. Les macareux nichent sur les falaises d’avril à fin août, mais ils sont plus nombreux entre mai et juillet. Les phoques, quant à eux, se montrent fréquemment du côté de Jökulsarlon. En prenant le temps de scruter la surface de l’eau, on repère parfois leur museau émerger à quelques mètres de la plage. Cette part de « chasse au trésor » animalière ravit les plus jeunes, stimulés par le défi d’apercevoir une forme furtive dans le lagon.

Ce bref tour d’horizon du Sud témoigne de sa variété et de sa facilité d’accès. De la plage volcanique à la banquise, le voyage s’enchaîne tel un montage de paysages épiques, où chaque membre de la famille trouve un instant d’émerveillement. Les sections qui suivent prolongeront la découverte de ces éléments, en évoquant notamment les ressorts pratiques, comme la question incontournable de la voiture de location et de la sécurité routière, si importante pour voyager avec de jeunes enfants.

Voiture de location et sécurité routière en Islande avec des enfants

Se déplacer en Islande revêt une importance capitale dans la réussite d’un voyage en famille. Contrairement à la réalité de maintes destinations européennes, les transports en commun islandais s’avèrent limités pour qui veut explorer l’ensemble de l’île, au-delà de la capitale Reykjavik et de quelques circuits classiques. C’est dans ce contexte que beaucoup de familles misent sur la location d’une voiture, qu’il s’agisse d’une berline ou d’un véhicule tout-terrain 4×4.

Plusieurs questions se posent. D’abord, la taille du véhicule : voyager à quatre ou à cinq avec test d’aptitude ou non, bagages et parfois matériel de camping ou sièges auto exige un volume non négligeable. Les breaks et SUV spacieux conviennent mieux que les citadines traditionnelles, sauf dans le cas d’un bref séjour concentré autour de Reykjavik. Les nouveaux modèles hybrides ou électriques commencent à émerger en Islande, mais la densité des bornes de recharge hors de la capitale reste à vérifier. Pour un long circuit, il est donc préférable de s’orienter vers l’essence ou le diesel, solution plus fiable dans l’immédiat, même si le plan national islandais vise à étendre le réseau électrique d’ici la fin de la décennie.

La question du 4×4 se pose véritablement si l’on cherche à quitter la route 1 pour rejoindre les Hautes Terres ou parcourir les pistes F. Le Landmannalaugar, par exemple, est uniquement accessible via des chemins rocailleux et des gués à traverser. Cependant, pour une famille voyageant avec de jeunes enfants et privilégiant un périple sur la route circulaire, un véhicule 2 roues motrices peut suffire, à condition de rester vigilant en cas de météo complexe (pluie diluvienne, vents violents ou encore tempêtes de neige en hiver). Chaque compagnie de location fournit des informations précises sur la couverture d’assurance, or cette dernière varie considérablement selon l’usage prévu.

En matière de sécurité routière, il convient de respecter scrupuleusement les limitations de vitesse (généralement 90 km/h sur les routes principales, 50 km/h en agglomération) et de prendre en compte la fameuse distinction entre routes goudronnées et routes en gravier. Les bas-côtés peuvent être traîtres, et les accidents arrivent souvent lorsqu’un conducteur tente de dépasser un cycliste ou un piéton sur une chaussée trop étroite. Les enfants doivent être installés dans des sièges auto adaptés, que l’on peut louer directement auprès des compagnies de location de véhicules, ou apporter depuis son pays d’origine (moyennant vérification de la conformité avec les normes islandaises).

Un autre point important concerne la conduite en hiver. Les pneus à clous sont alors de mise dans bien des secteurs, et la prudence doit être votre mot d’ordre. En cas d’alerte météorologique, il est parfois conseillé, voire exigé, de stopper son déplacement. De nombreux villages disposent d’hébergements d’urgence, où l’on peut se réfugier si les conditions virent au dangereux. Sur la route 1, certains tronçons de montagne, comme celui reliant Egilsstaðir à Akureyri dans l’est, peuvent être fermés ou très délicats à emprunter. Les sites web officiels indiquent alors l’état des routes, et un panneau lumineux à l’entrée de certaines intersections avertit lorsque la sécurité n’est plus garantie.

Lire  Voyage en Islande : Quel prix pour 2 personnes ?!

Le carburant, lui aussi, doit être anticipé. En Islande, les stations-service ne se trouvent pas tous les 10 kilomètres. Sur la côte sud, elles sont tout de même assez fréquentes, mais une fois dans les Hautes Terres ou les péninsules reculées, leur raréfaction impose un plein anticipé. Les enfants peuvent vite manifester leur inconfort si le trajet s’éternise sans perspective d’arrêt, et il est crucial d’emporter de l’eau, ainsi que quelques en-cas. Les toilettes ne sont pas toujours accessibles en dehors des aires de repos officielles, alors il vaut mieux s’organiser.

Pour clore cette section, il est intéressant de présenter une petite liste de conseils pratiques relatifs à la conduite en Islande avec des enfants :

  • Planifier les étapes : programmer des arrêts réguliers (toutes les 1-2 heures) afin de permettre aux enfants de se dégourdir les jambes.
  • Vérifier la météo : se renseigner chaque soir pour le lendemain, via vedur.is ou d’autres applications. Adapter ou reporter une étape en cas de tempête annoncée.
  • Emporter des sièges auto ou rehausseurs homologués : la sécurité passe avant tout. Les loueurs en proposent généralement, mais en quantité limitée, alors mieux vaut réserver tôt.
  • Être vigilant sur les routes en gravier : ralentir à l’approche d’une transition bitume-gravier, pour éviter les projections de pierres et la perte de contrôle.
  • Repérer les stations-service : idéalement, faire le plein dès que l’occasion se présente si vous ne repassez pas en zone urbaine rapidement.

Le tableau ci-dessous synthétise les points clés à vérifier avant de prendre la route :

Élément à vérifier Pourquoi Fréquence
Pneus (pression, usure) Meilleure adhérence, éviter les crevaisons Chaque départ matinal
Niveau de carburant Éviter la panne sèche entre deux villages Chaque jour, voire à chaque station croisée
Sièges auto enfants Conforme à la taille et au poids, bien arrimé Dès l’installation et à chaque changement de place
Informations météorologiques en ligne Adapter l’itinéraire en cas de tempête ou route fermée La veille au soir et au réveil
Documents d’assurance Connaître la couverture en cas de sinistre Avant chaque départ longue distance

Grâce à une planification adaptée et à une conduite raisonnée, la voiture demeure l’instrument incontournable pour explorer l’Islande en famille. Elle permet de composer avec les envies de chacun, de modifier le parcours selon la météo, et de s’offrir des haltes improvisées face à un paysage qui suscite l’admiration. Les enfants y trouvent une forme de tranquillité, loin des horaires fixes d’un bus ou des tracas de changer de moyen de transport. La prochaine section abordera un autre élément essentiel : comment préparer sa valise et s’assurer de ne jamais être pris de court par le climat ou les imprévus locaux.

Bagages et préparation : l’indispensable check-list pour un séjour familial

La préparation des valises constitue un moment crucial, souvent sous-estimé par les voyageurs. En Islande, la variabilité du climat et la nécessité de s’adapter à des terrains parfois difficiles justifient de porter un soin particulier à la composition de sa garde-robe. Les enfants, notamment, doivent disposer de vêtements chauds, imperméables, sans oublier des tenues de rechange au cas où la pluie redouble ou si un incident (chute dans la boue) survient. Disposer de l’équipement ad hoc empêche les petites frustrations du quotidien de gâcher un séjour qui se veut festif.

Avant de détailler l’équipement, soulignons l’importance d’une poussette solide ou d’un porte-bébé quand le plus jeune n’est pas encore en âge de marcher sur de longues distances. L’Islande compte une multitude de sentiers, mais ils ne sont pas tous goudronnés ; une poussette tout-terrain, avec des pneus adaptés, facilite grandement les balades autour de Reykjavik ou sur les chemins de nature. On évite ainsi de solliciter constamment les bras des parents, ce qui peut rapidement devenir fatigant.

Voici une liste non exhaustive (mais substantielle) d’articles vestimentaires et accessoires utiles aux familles :

  • Vestes imperméables et coupe-vent : adaptées à chaque membre de la famille, elles assurent une protection essentielle contre la pluie et le vent.
  • Polaires ou sweats : faciles à enfiler ou à retirer selon la température.
  • Pantalons de randonnée : robustes et séchant vite, éventuellement doublés pour les enfants sensibles au froid.
  • Chaussures de marche : dotées d’une semelle antidérapante, elles stabilité sur les sentiers humides ou rocailleux.
  • Gants et bonnet (même en été) : protéger les extrémités reste primordial.
  • K-way ou pantalon de pluie : pratique pour les enfants qui aiment explorer sans craindre d’être trempés.
  • Masque de nuit : indispensable en été pour faciliter le sommeil des plus petits, perturbés par la luminosité nocturne.
  • Crème solaire et lunettes de soleil : malgré sa latitude nordique, l’Islande peut réserver des périodes d’ensoleillement intense, surtout lors de journées longues.

L’hiver exige un renforcement de cette liste, avec des anoraks type ski, de grosses moufles, un bonnet doublé, et si possible des sous-vêtements thermiques. L’usage de crampons à fixer sur les chaussures est recommandé lorsqu’on s’aventure sur des surfaces glissantes, comme les trottoirs gelés de Reykjavik ou les abords de cascades en plein hiver. Rien de tel pour éviter les chutes, encore plus critiques quand on porte un enfant dans les bras.

Au-delà des vêtements, d’autres accessoires méritent une place privilégiée dans la valise :

  1. Sacs imperméables : utiles pour séparer les vêtements mouillés des affaires sèches, ou pour protéger les appareils électroniques.
  2. Thermos : garder à portée de main une boisson chaude est un vrai réconfort, surtout si les enfants raffolent du chocolat chaud.
  3. Lingettes humides : très pratiques lorsqu’il n’y a pas de point d’eau immédiat pour nettoyer les petites mains.
  4. Carte supplémentaire ou application hors-ligne : la couverture Internet est certes bonne dans la plupart des zones urbaines, mais limitée dans certaines régions reculées. Avoir un support de navigation hors-ligne évite bien des errements.
  5. Mallette de premiers secours : bandages, désinfectant, antidouleurs et éventuelle médication spécifique à l’enfant (asthme, allergies, etc.).

Concernant le matériel pour bébé, les couches et lait maternisé peuvent être trouvés en supermarché, mais il est souvent plus économique et plus simple d’emporter des quantités suffisantes si la place le permet dans la valise (en tenant compte des réglementations aériennes). De plus, la composition de certaines préparations diffère selon les pays, et un changement de marque peut perturber la digestion d’un nourrisson. Cette précaution peut sembler anodine, mais l’expérience prouve qu’il est utile de réduire les aléas, pour que les parents se dévouent davantage à la découverte.

Pour les séances photos ou vidéos, un appareil résistant à l’eau est conseillé (ou, à défaut, une protection pluie), car bon nombre de prises de vue se font près des cascades ou en bord de mer. Les embruns, la pluie intermittente ou l’humidité ambiante pourraient endommager un matériel électronique non protégé. Les boîtiers étanches pour smartphones gagnent en popularité, ce qui facilite les partages sur les réseaux sociaux sans craindre une panne fatale.

Lorsqu’il s’agit d’affronter tempêtes et imprévus, la sérénité naît d’une bonne préparation. En Islande, le mot d’ordre demeure : être prêt à tout. Glisser un pull supplémentaire au fond du sac ne sera jamais du luxe, surtout si la destination du jour se trouve à une altitude plus élevée, où les températures baissent sensiblement. Les familles ayant déjà voyagé sur place témoignent de la grande importance d’anticiper les écarts de climat, parfois de 10°C en quelques kilomètres, notamment dans les zones côtières où les vents marins peuvent se heurter aux masses d’air venues de l’intérieur des terres.

Pour finir, il est vivement recommandé de télécharger et d’imprimer, si possible, une check-list personnalisée avant le départ, afin de ne rien omettre. Parmi les plus utiles figurent les listes proposées dans certains blogs spécialisés sur l’Islande ou sur des forums de voyageurs. En adaptant les conseils égrainés ici, les parents s’assurent de ne pas se retrouver dépourvus, par exemple sous une pluie battante en pleine randonnée. Cette prévoyance préserve l’humeur générale et rend le séjour plus agréable, y compris pour les enfants qui apprécieront le sentiment de sécurité conféré par un matériel complet et efficace.

Une fois tous les préparatifs effectués, la famille peut enfin s’élancer vers les vastes contrées islandaises, confiante dans sa capacité à s’adapter. Le ciel peut se charger de nuages ou, au contraire, s’ouvrir sur un horizon bleu intense : l’Islande est ainsi, mystérieuse et changeante, mais toujours enthousiasmante pour ceux qui savent y poser un regard émerveillé.

Choisir son itinéraire en famille et conseils finaux pour profiter pleinement

Après avoir exploré chaque aspect essentiel – que faire, où loger, quoi manger, comment se déplacer et se vêtir – il est temps de réfléchir à la manière de mettre en musique tous ces paramètres. L’Islande, par son étendue et sa variété de sites, exige souvent un carnet de route soigneusement élaboré. Cela ne signifie pas de figer chaque journée, mais de s’assurer que l’on bénéficie d’une ligne directrice, évitant de se disperser et de gaspiller de précieuses heures sur la route.

De nombreux itinéraires circulent sur les forums de voyageurs. On retrouve fréquemment le tour complet de l’île en 10 ou 15 jours, en empruntant la route 1, agrémenté de détours stratégiques : péninsule de Snaefellsnes, fjords de l’Ouest, ou, pour les plus aventuriers, un crochet par les pistes F vers l’intérieur des terres. Avec des enfants, il peut être sage de limiter les longs trajets et de privilégier quelques régions clés. Par exemple :

  • Reykjavik et le Sud : pour le Cercle d’Or, la côte sud (chutes d’eau, plages noires, lagons glaciaires), le tout sur une semaine.
  • Le Nord et le lac Myvatn : si la famille est déjà allée dans le Sud et souhaite découvrir la zone de Dettifoss, Hverir, Husavik et l’observation des baleines.
  • La péninsule de Snaefellsnes : mini-Islande concentrée, abritant fjords, volcans, champs de lave et falaises à oiseaux, parfaite pour un séjour moins itinérant.
  • Les fjords de l’Ouest : région sauvage de toute beauté, mais nécessitant temps et route, plus adaptée à des familles amatrices de liberté et déjà familiarisées avec la conduite islandaise.

Pour établir un programme familial, l’adage « moins, mais mieux » est souvent de rigueur. Mieux vaut consacrer deux ou trois jours à une région pour s’en imprégner, plutôt que d’enchaîner des étapes quotidiennes de plusieurs centaines de kilomètres. Les enfants ont besoin de temps de pause : un après-midi dans une piscine naturelle peut se révéler aussi marquant pour eux que la visite d’un site réputé. Cette modération épargne la fatigue et laisse la place à la spontanéité : s’arrêter pour observer un troupeau de chevaux islandais, improviser un pique-nique au pied d’une cascade, ou encore flâner dans un village de pêcheurs.

Au fil du voyage, chaque journée prévoit une activité phare : une balade à cheval, un saut dans un geothermal pool, une croisière pour observer les baleines, ou encore la traversée d’un tunnel de lave. Il est conseillé de réserver à l’avance ces activités, notamment entre juin et août, pour éviter les mauvaises surprises. Les parents doivent vérifier l’âge minimum requis, car toutes les excursions ne sont pas adaptées aux plus jeunes. Par exemple, certaines grottes de glace sont interdites en dessous d’un certain âge, du fait des risques liés à la glace ou à la difficulté de progression.

Par ailleurs, le point essentiel à retenir est la flexibilité. L’Islande se joue des certitudes humaines, et la météo peut soudainement fermer une route ou annuler un tour en bateau. Il faut accepter l’éventualité de devoir modifier son plan sur-le-champ et conserver une attitude positive. Les enfants percevront cette capacité d’adaptation et, très souvent, ils s’enthousiasmeront pour l’alternative trouvée. C’est dans cette imprévisibilité que réside aussi la magie de l’Islande : on part pour un site et l’on découvre, dans un chemin de traverse, une source chaude secrète ou un panorama sur des fjords inespérés.

Enfin, le budget demeure une composante non négligeable de l’organisation. L’accent mis sur le confort (hôtel ou camping-car premium) ou sur l’aventure (logements plus simples, repas cuisinés) influera sur le coût. En 2025, l’Islande reste classée parmi les pays les plus chers d’Europe, même si la beauté de ses paysages, l’accueil chaleureux de sa population et la dimension presque mythologique de ses légendes justifient l’effort financier. Les familles s’appuient souvent sur des estimations de prix pour calibrer leurs dépenses avant de finaliser la feuille de route.

Ce besoin d’équilibre se reflète dans la répartition du temps : quelques jours en ville (Reykjavik ou Akureyri) pour profiter d’infrastructures modernes, puis un séjour nature pour éprouver la dimension sauvage de l’île. Cette dualité incarne la richesse de l’Islande : un hellande (terre de feu) et un icelande (terre de glace) ancrés dans une tradition séculaire, mais capables de surprendre à chaque détour de route. Les voyages en famille y gagnent un caractère initiatique, où l’on apprend la résilience et l’émerveillement devant la puissance des éléments.

Chaque expert en voyage s’accorde à dire que partir en Islande avec des enfants n’est pas un simple cliché Instagram : c’est un défi logistique excitant, qui demande préparation, budget et curiosité. En retour, l’île prodigue l’émerveillement de ses cascades, la magie de ses aurores, la rudesse de ses volcans et la douceur de ses piscines chaudes. Au grand soleil de l’été comme sous les aurores scintillantes de l’hiver, l’Islande ouvre grand les bras, pour peu qu’on sache l’aborder avec humilité, prudence et ouverture.

FAQ

1) Quelle est la meilleure période pour observer les baleines avec des enfants ?
La saison la plus favorable se situe entre mai et août, quand les baleines migrent près des côtes islandaises. Des excursions partent de Reykjavik, Husavik ou Akureyri. Il est conseillé de réserver à l’avance, surtout en pleine saison, pour s’assurer de la disponibilité des places.

2) Faut-il un 4×4 pour voyager en Islande en famille ?
Si le voyage se limite à la route 1 et aux attractions les plus accessibles comme le Sud, le Cercle d’Or et Reykjavik, un véhicule 2 roues motrices suffit généralement. Un 4×4 est indispensable pour explorer les Hautes Terres ou certains chemins non goudronnés où la navigation devient plus complexe.

3) Comment éviter de trop dépenser en nourriture ?
La meilleure solution reste de faire ses courses en supermarché (Bonus, Krónan) et de cuisiner. Les enfants apprécieront souvent des plats simples et des spécialités locales comme le skyr. Éviter les restaurants systématiquement permet de faire baisser nettement le budget du voyage.

4) Est-il réaliste de camper sous tente avec de jeunes enfants ?
Les conditions météorologiques islandaises sont capricieuses, même en été : pluie, froid nocturne, vent. Il est donc rarement conseillé de camper sous tente avec des tout-petits. Le camping-car offre un meilleur compromis, avec chauffage, lit adapté et plus de confort pour la famille.

5) Combien de temps faut-il pour un circuit familial au sud de l’Islande ?
Environ 7 à 10 jours représentent un minimum pour profiter des cascades, plages noires, lagons glaciaires et quelques randonnées. Cela inclut une marge pour s’adapter à la météo et éviter des étapes trop longues afin d’assurer le bien-être des enfants.

 

5/5 - (1 vote)
Pierre de Splendia
Site Web |  Plus de publications

Je suis Pierre, un globe-trotteur passionné qui transforme chaque voyage en une expérience unique. Avec un flair exceptionnel, je parcours le monde à la recherche de destinations extraordinaires, captant leur essence authentique à travers mes récits. Éternel rêveur, je partage mes découvertes avec sensibilité, invitant les lecteurs à ressentir la magie de chaque lieu que je visite.

Le Diamant du Moment

Articles récents

Nos pépites du moment

Splendia

sur vos prochaines vacances en parrainant vos proches !